Premier Tour

Pour cette cinquième joute du jour je demande à

Roland Wallère dict Wolfar, Baron de Cudot et Seigneur de Chassey-Lès-Scey

Jaelle de Montmorency, Baronne de Candé-en-la-Mée

De se préparer et d’entrer en lice !

-


Première lance...
Deux jouteurs remarquables. On sent toute l’expérience du Bourguignon, adepte de l’exercice. Sa visée est d’une précision et d’une efficacité redoutable mais la Baronne de Candé-en-la-Mée n’a rien à lui envier. Elle brise aussi. Le choc est violent. Jaelle est déséquilibrée et chute. Un grand nuage de poussière s’élève. Lorsqu’il se dissipe le public découvre que devant la violence de l’assaut Wolfar n’a pu se maintenant sur sa monture.

Il semble indemne. Presque un miracle tant le bruit de métal a retentit sur la lice.

Egalité il faudra en découdre à l’épée.

Final à l’épée...
Jaelle plus agile que son adversaire le touche d’entrée et lui écorche la cuisse. La Baron de Cudot boitille et se fait toucher une nouvelle fois. Il semble mal en point mais profite d’une ouverture pour rendre la pareille à son adversaire et lui entaille la cuisse avant de toucher une nouvelle fois. Toujours égalité ! Mais le prochain coup sera le dernier. Jaelle vient frapper Wolfar à l’épaule. Le point sensible quand on tient une épée. Wolfar est contraint de la lâcher de d’abandonner.

Il se tient le bras et semble blessé. On se précipite vers lui pour prendre de ses nouvelles.

« Jaelle se qualifie dans cette superbe passe d’armes conclue à l’épée par 3 touches contre 2 »

Althiof reprit son souffle car il ne cessait de vociférer en tout sens. Mais comment donc faisait Beths pour tenir ce rythme à longueur de temps ?

Sont à présents inviter à venir en découdre

Wonderrany d'Azayes, Baronne de Veauce, Dame de Mauzun et de Loubeyrat

Mimicracra, Dame de Saint-Christophe

-


Nouveau duel entre Auvergnates. Sur le papier le Grand Maître des Dames Blanches avait l’avantage mais ce ne serait pas la première petite surprise du tournoi. Il faut toujours rester vigilant.

Première lance...
Les deux cavalières s’élancent. On les sent très concentrées. Elles s’appliquent pour ajuster l’écu adverse. Mais les coups manquent cruellement de puissance pour espérer un résultat probant.

Deuxième lance...
Demi-tour en bout de lice. L’adresse est toujours au rendez vous. Les lances touchent mais cette fois Wonderrany parvient à briser sa lance. Mimicracra est déséquilibrée. Elle vacille et tente de se maintenir mais est entraînée par le poids de son armure et chute sans gravité.

Althiof s’avance pour annoncer le vainqueur :

« Wonderrany d’Azayes remporte cette joute sur chute. »

Citation :

Korydwen de Marigny, Baronne de Cournon d’Auvergne, Dame de Neschers

Azdrine de Vissac, Baron d'Usson et de Riom, Seigneur de Beaumont de Comborn et d'Herzeele

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Deux jouteurs redoutables mais d’un côté son suzerain et ami, et de l’autre sa chère en tendre épouse. Impossible de dire qui à l’avantage. Pourvu qu’aucun ne se blesse.

Première lance...
Korydwen n’a plus jouté depuis longtemps et cela se sent. Même si sa visée est toujours excellente son coup manque clairement de force. Ce n’est pas le cas de son suzerain qui brise et la fait chuter rugueusement. Heureusement la baronne n’est pas blessée.

« Azdrine de Vissac et vainqueur sur chute. »

Fallait y aller n'est-ce pas ? Pas très convaincue la Baronne, d'habitude la première à vouloir y aller, là, limite ses serviteurs étaient obligés de la pousser, drôle d'image, la Baronne penchée en arrière, les pieds tenant bien sur le sol, avec trois, quatre serviteurs pour la pousser jusqu'à la lice. Sauf, que les pauvres serviteurs, elle avait été si odieuse avec eux... Que finalement, ils étaient restés dans leur coin. Toute seule comme une grande personne, elle attrapa lance, écu, heaume, monture et se dirigea vers la lice, marchant encore plus longtemps que son cheval, y a qu'à voir la vitesse de la Baronne, un escargot l'aurait dépassé.

Elle le sentait mal, non pas qu'elle ne veule pas jouter contre Azdrine, non elle espérait qu'il accepterait la joute et ne ferait pas comme la dernière fois, parce que aussi nulle, qu'elle soit devenue, autant qu'elle se fasse sortir dès le début et non plus tard... C'était bizarre, pourtant, elle avait gagné durant les joutes pour l'anniversaire du Duché... Là, elle savait qu'elle allait perdre, juste une formalité, se faire éjecter sans se blesser.

Elle envoya voir ailleurs celui qui voulait gentiment l'aider à monter sur sa monture, pas besoin, elle avait besoin de faire semblant de se concentrer, c'était ça faire semblant, faire croise à son époux qu'elle était concentrée, pour ne pas qu'il s'inquiète. Elle emmena sa monture près d'un muret, posa lance, heaume et écu de façon à pouvoir les attraper une fois sur la monture. Elle se hissa sur le muret, et finit par se hisser sur Utopic, elle flatta son encolure, lui aussi était nerveux, devait ressentir ce que sa maîtresse ressentait. Elle se pencha sur le côté, gardant un pied dans l'étrier, l'autre non, se laissant glisser sur le côté du cheval et attrapa tout son bazar qui tenait sur le muret. Elle s'en était bien sortie, elle coinça la lance sous son dessous de bras, attrapa comme il fallait son écu et posa son heaume à moitié sur sa tête.

Quitte à être ridicule pendant la joute, autant l'être avant, pendant et après. Autant amuser le Roy, comme il serait présent... Un bouffon dans l'enceinte de la lice, quelle chance... Elle aurait du prendre un petit coup de calva avant... C'est comme si c'était fait, demi-tour, perchée sur sa monture, elle se dirigea vers la buvette, hélant un gueux pour qu'il lui serve, non pas un verre, mais une bouteille de calva. Parait que l'alcool, ça rendait les chutes moins douloureuses. Elle en but une bonne partie tout en avançant vers la lice, et planqua la bouteille sur sa monture.

C'était son tour, et bein allons y gaiement, elle entre dans la lice, salue son adversaire par un abaissement plus que tordu de sa lance, elle met son heaume correctement, retourne en bout de lice, ajuste sa lance, faire semblant on a dit, toute façon, elle savait très bien que même avec toute sa force, elle ne le ferait pas chuter et risquait juste de se briser le bras.

Elle s'élance, pas tellement vite, contrairement à lui, sa vision se trouble, elle agite la tête, essaye de retrouver une vision nette... Mais trop tard, sa lance a juste le temps de toucher l'écu de son suzerain, que lui frappe fort...

Et...

... La voilà qui s'envole dans les airs, gardant la même position que si elle avait été à cheval et retombe lamentablement sur le sol, dans un grand nuage de poussière. Elle toussote et se relève doucement, toussant de plus en plus fort, restant un moment dans son nuage de poussière, ne retirant pas son heaume. Elle profite du nuage de poussière pour se frotter les fesses, éviter de faire ça devant le Roy quand même... Elle finit par s'avancer, mieux pas essayer de voir sa tête... Elle entend son suzerain, sauf qu'elle a du mal à percuter où il se trouve, elle tourne un moment avant de se planter devant lui.

Kory, ma vassale, je suis fortement désolé de t'avoir fait chuter ainsi. Mais tu vois, je puis jouter contre toi. J'espère seulement que tu n'as pas trouvé cela trop court car pour moi ce fut déjà trop long.

Si seulement, il savait qu'elle l'avait plus ou moins fait exprès, le calva l'ayant bien aidé.

Az, mon suzerain, ne soit pas désolé, ce sont les joutes... Y a toujours un risque quand on joute... Même jouter contre son suzerain, qui cette fois-ci a accepté. C'était trop long pour moi aussi... Je dois t'avouer que cette fois, j'y suis allée à reculons...

Elle attrapa la bouteille miraculeusement en bonne état...

Elle m'a bien aidé, à jouter de façon très mauvaise... Je crois que tu as une victoire à fêter et moi une défaite... à oublier.

Elle ramassa ses pauvres effets et quitta la lice, pour laisser la place à la prochaine, Clo... Enceinte, elle la regarda, retenant son souffle, Althiof l'aurait décapité sur la grand place de Clermont si elle avait jouté enceinte... Enfin à un stade aussi avancé... Pas comme en Normandie, quoi qu'il avait été fâche ce jour-là. Il faudrait qu'elle prenne des nouvelles de Clo... Un regard vers son époux, un haussement d'épaules, un "pardon" murmuré... Elle avait été pitoyable...

Emmitoufflée dans son manteau fourré, la Duchesse d'Amboise avait gagné les tribunes dès le début du tournoi, grondant contre le sort qui l'obligeait à se tenir assise sur les bancs réservés aux personnes de haut rang plutot que juchée sur sa monture pour recouvrer l'excitation du concours. Voilà bien des mois qu'elle s'était détournée des lices pour la guerre. Elle préfèrait le champ clos à celui de bataille, mais le Devoir en avait décidé autrement.
Ce jour, son époux arborait leurs couleurs et les siennes plus particulièrement. Le Loup d'Argent, son emblème.

Le nom annoncé du concurrent de son mari ne lui éveilla rien. Il devait donc s'agir d'un ou une novice.

Le signal fut donné. Ses pensées se concentrèrent sur les prestations qui se déroulaient à grands fracas parfois, sous ses yeux et ceux de l'assistance. Elle en oublia même l'agacement qu'elle avait ressenti en voyant la débauche de personnel et de tentes qu'Asdru avait fait monter. Ridicule à ses yeux surtout qu'il était seul à jouter et n'était même aps accompagné de leur vassaux ou Maison. Mais soit, avec le temps, elle espérait qu'il trouve la bonne mesure entre la richesse et l'exubérance.

Vint donc enfin le tour du Sombernon. Prestation mitigée, mais au moins il était qualifié. Cela soignait quelque peu le moral vacillant de la Louve qui rêvait d'à nouveau participer à cette discipline où elle s'était forgée dans le temps une sérieuse réputation. Quoique les temps changeaient, et des plus anciens jouteurs dont elle faisait partie - anté-Ligue -, il ne restait plus grand monde...

En guise de réponse au geste de son époux qualifié, elle répondit d'un sourire. Les félicitations et encouragements se feraient derrière l'abri pudique de la tente.
Elle l'observa se pencher vers son adversaire.
Et là, ce qui n'avait pas été visible jusqu'à présent se fit jour. L'ancien héraut des joutes s'en étrangla avant de bondir de sa place, atterée. Le ventre rond de la jouteuse était maintenant bien visible. Etait-elle simple d'esprit, suicidaire, possédée? Et vu sa taille, elle n'était même pas protégée de l'armure nécessaire à ces épreuves violentes!

Quel scandale! s'exclama t'elle. Pour sûr, le juge diseur allait l'entendre d'ici peu. Laissez une femme aussi ronde concourrir... et cette dernière, avoir même l'idée de s'inscrire...
Fulminante devant tant de bêtises et d'irresponsabilités, elle quitta le gradin sans attendre la suite. D'abord parler à son époux. Ensuite...

A peine remis de sa chute, du moins physiquement, il vint remplacer le juge diseur pour sa joute. Il laissa un moment à l'homme pour se préparer, ruminant quelques pensées que ma mère m'a rigoureusement défendu de nommer ici, en frottant son flanc de temps en temps. Bref, une fois prêts, les adversaires se présentèrent. Lui s'avança :

Pour la joute suivante j’appelle :

Althiof de Marigny, Baron de Cournon d’Auvergne, Seigneur de Neschers, Prévost de l’Hostellerie Royale

Naluria Marthun Vaast, dite Auvernha, Dame de Pléaux et de Villeneuve l'Abbé

-


Un membre émérite de la ligue des joutes face à un héraut. Les deux couleurs locales.

Première lance !
Le Roy d'Armes agite sa menotte. Les deux auvergnats s'élancent, ne font pas les choses à moitié : ils brisent violemment leurs lances sur l'écu adverse. A la tenue en selle, les deux sont déstabilisés. Le Prévôt de l'Hôtellerie Royale parvient à se rattraper sur une bonne dizaine de mêtres, mais finit par succomber au poids de l'armure. Le Grand Veneur, fait un peu de culbuto sur une distance comparable, mais finit par se rétablir tant bien que mal en selle.

« Auvernha, dame de Pléaux et Villeneuve l'Abbé, remporte cette joute sur chute et participera au tour suivant. »

le baron de bourdeaux etait au bord de la lice afin de regarder concourir ceux qui peut etre compteront dans ses adversaires. il appréciait le spectacle avec attention.

vient le moment ou l'on annonça le duc d'amboise. l'écossais remarqua tout de suite qu'il portait les couleurs de son épouse. elle ne concourrait donc pas. c'était à la fois une chance et une déception. il avait pu déjà voir le talent et les prouesses dont la pair de france était capable sur un champs de bataille et il aurait aimé la voir à nouveau. il la chercha du regard parmi la foule mais n'eut pas le temps de la trouver que son mari s'élançait déjà. puis les autres concurrents se succédèrent. à la sortie du combat entre la dame de la terrasse et le seigneur de neuville sur saone, il décida de quitter sa place d'observation pour aller les saluer.

bonjour vous deux. je vois que vous ne vous faites pas de cadeaux. c'est bien. vous nous avez offert un joli spectacle.

sam leva la main afin d'appeler son escuyer qui accourut avec une outre.

tenez. vous ne pensez tout de meme pas que je serais venu sans potion magique. tiens péné : bois moi ça ! cuvée ceannaideach en direct d'écosse. 20 ans d'age. ça te requinquerait un mort ! mon capitaine, vous pourrez goutez aussi à ce délice si péné nous en laisse un peu.

Il était resté assis, un peu à l'écart, assistant de loin aux premières joutes.
Un peu inquiet pour My, et même il faut bien pour l'avouer pour son cheval, il avait néanmoins noté avec satisfaction sa première victoire.

Mais surtout, il s'était levé d'un bond en voyant chuter un jouteur. Le choc avait été violent, et il crut reconnaitre les couleurs au sol. Rengainant la dague au manche d'argent avec laquelle il écorçait soigneusement un morceau de bois, il se leva et s'approcha rapidement.

Péné... Pas de doute, c'était bien elle. Fort surpris de la voir ici, il s'inquiéta de son bras qui pendait de fort inélégante façon.

Rejoignant le champ clos, il enjamba la barrière et rejoignit le petit groupe qui se serrait autour d'elle.

Il fit la moue... Elle était bien pâle. Il s'accroupit et posa une main sur son épaule, la serrant un peu (pas la blessée hein, l'autre !)

Péné... Ravi de te revoir, même si j'aurais préféré que tu sois debout ! Allez, serre les dents, tu en as vu d'autres, et de bien pires... Rappelle toi les découpages de Bretons, aux pieds de Fougères !

Jetant un regard autour de lui, il eut une idée soudaine... Et tira d'une poche un flacon empli d'un liquide ambré. Il le déboucha et l'approcha des lèvres de la Viennoise, en laissant couler une gorgée.

Tiens, ca n'est pas du Bourbon, mais... Ca retape quand même !

Mais... Levant les yeux, il constata qu'un homme semblait attendre, une outre à la main.

Oh pardon messire, vous étiez là avant... Vu la taille de votre contenant, vous serez, je gage, plus efficace ! Je vous en prie...


Il s'écarta d'un pas.

Pénélope dont la douleur au bras se faisait plus violente, regardait autour d'elle en serrant la main de Fea.

Sam ne perdait pas le nord et lui fila son outre sous le nez, même pour le délicieux breuvage que lui préconisait l'écossais elle manquait de courage, c'est dire qu'elle était mal en point.

Puis une voix qu'elle avait entendue de nombreuses fois sur le champ de bataille à Fougères vint chatouiller ses oreilles.....

Rappelle toi les découpages de Bretons, aux pieds de Fougères !

Paillard.....son fidèle acolyte de la taverne princière, accessoirement son compagnon de combat....pourquoi était-il ici ?.....

Elle grimaça face à ses six paires d'yeux rivés sur elle, en d'autres circonstances elle aurait usé de son humour, seul son moral de guerrière prit le dessus....étripage massif.....la peur dans les yeux de l'ennemi........la sang chaud qui vous gicle au visage.....l'odeur de la mort qui plane tout autour de vous..........et ce plaisir éprouvé à chaque mouvement meurtrier de bras..... voilà à quoi elle pensait.....son bras.....dans quel état était son bras..... et c'est d'une voix presque inaudible qu'elle lâcha quelques mots


Débrouillez-vous pour que je retrouve l'usage de mon bras au plus vite...

Débrouillez-vous pour que je retrouve l'usage de mon bras au plus vite...

Argh voilà qui se compliquait... Avec un peu d'entrainement, elle aurait tout aussi bien pu trancher du félon de l'autre bras, mais il faut bien avouer que de couper celui-ci aurait nui à l'équilibre général de la silhouette...

Manifestement il manquait un chirurgien par ici. Il fallait l'emmener.

Il regarda les deux hommes.

Paillard. Je suis d'ici. Il faut l'évacuer sur la salle médicale du château. Enfin, ce serait bien d'avoir un homme de l'art par ici. Ou une femme.

Il plissa les yeux, cherchant dans la foule quiconque aurait quelques connaissances médicales.

sous la tente

Enfin elles étaient arrivées et s’étaient afférrées de suite à la périlleuse entreprise de monter leur tente
Chose , on ne peut plus inconnue pour Leg .Elle s’emmêlait dans les différents cordages , et les pitreries de son amie , ne l’aidaient guère
pliée de rire comme elle l’était
Elle la soupçonnait d’en rajouter , un peu, pour l’aider à chasser ses tristes pensées , elle lui en était infiniment reconnaissante
Beths , son amie, qu’ elle avait entrainée dans un voyage , allant jusqu’à la mer, vision merveilleuse s’il en fut. Le lien d’amitié entre les deux femmes s’était renforcé, Leg remonta bien souvent le moral de la jeune femme
Beths, dont elle serait bientôt la marraine, à sa grande joie. Beths enfin, qui lui avait demandé , un soir , d’être son écuyère, du coup elle lui avait sauté au cou
Beths qui, du coin ce l’œil, s’inquiétait pour elle qui a son tour n’allait pas vraiment bien

Triste pensées , soucis de Lui, dont la maladie empirait malgré les soins apportés . Journées ensoleillées de l’été, espoir et retrouvailles pour se sentir comme la nature en ces journées mélancoliques de l’automne . Elle qui aimait beaucoup cette saison, pour la douceur des journées, la richesse des couleurs en harmonie de rouilles , se retrouvait presque à la détester
Serait ce son lot de vivre des étés flamboyants pour se retrouver dans des automnes en détresses ?
Mais elle ne pouvait tout à fait effacer un espoir, on avait déjà vu des miracles et elle priait Aristote qu’il en soit ainsi , précieusement elle gardait sur elle la lettre qu'elle avait reçue tantôt

Elle chassa ses tristes pensées, son amie avait besoin d’aide , avait mis sa confiance en elle, elle ne la décevrait pas
Elle regarda l’armure que Beths avait achetée , l’aida à la sortir du coffre et se demanda comment elle ferait pour porter un tel poids

Elle avait l’habitude d’aider son guerrier de frère lorsqu’il partait , préparer une armure ne lui était donc pas totalement étranger
Elle sortit de la tente derrière Beths pour lui demander où étaient les cotons qu’elle ne voyait pas mais la jeune femme , était déjà loin , pressée de connaître
son adversaire

Leg sourit, rabattit le battant de la tente et entreprit de s’occuper de l’armure , elle l’astiqua , pas trop elle était neuve et elle n’avait guère besoin encore
de faire disparaître taches de rouille ou de boue . Dans un petit coffre, elle trouva les linges et les cotons pour rembourrer l’armure aux endroits où elle frotterait

Elle astiqua aussi les armes de son amie, le bouclier dont le blason servirait à reconnaitre la Dame de Gondole puis elle l’aida à son retour à enfiler
tout ce tas de f ………heu cette armure rutilante à souhait , cuirasse, jambières, spalière pour protéger l’épaule , lui passa aussi le heaume et l’aida pour monter à cheval

celui-ci dut trouver tout ceci bien lourd aussi car il renâcla pour , heureusement, se calmer


La Lice

La jeune femme suivit son amie , fière d’être son écuyère , portant les armes et lances dont elle aurait sans doute besoin . Surtout ne pas en laisser tomber, ou s'emmêler les pieds dedans , ça ferait bien mauvais effets, coup d'oeil complice, retint un rire aussi et prit un air digne pour faire honneur à son amie

Beths entra en lice , Leg savait son adversaire , le Seigneur Kazert, redoutable et s’inquiétait mais elle savait que sa Dame ne l’était pas moins , étant Maréchale aussi, elle pratiquait l’entraînement de la prévôté et il était complet
Le combat fut rude , elle trembla devant la rapidité de Messire Kazert

Murmurait, totalement dans la joute ,
Allez Beths, te laisse pas avoir, fait ta passe trembla lorsqu’elle la vit un genou à terre oh non…. oui ta passe ouiiiii

Le combat était achevé par la victoire de son amie , elle sauta de joie et se précipita vers elle pour la féliciter et surtout la soutenir pour la ramener sous la tente et lui faire donner les soins dont elle avait besoin
Beths était harassée, blessée , mais l’éclat de ses yeux laissait transparaître sa joie de la victoire , elle était ravie et Leg ne l’était pas moins

[hrp : mes excuses pour cet oubli ]


Dernier duel et non des moindres entre deux de ses plus proches amis. Galswinthe, novice complète, contre Ptitoliv, débutant. Le duel serait sans doute serré. Malheur a qui raterait l’écu adverse.

A présent pour la dernière joute que j’arbitrerai aujourd’hui, que s’avancent

Galswinthe, Baronne d’Herment, Dame de Saint-Saturnin

Ptitoliv, Seigneur de Saint Donat et de Pérignat-sur-Allier

-


Première lance...
Ptitoliv s’élance le premier. Galswinthe semble prendre ses marques. C’est assez normal en pareille circonstance. Son vassal en profite pour toucher et brise mais cela ne suffit par pour désarçonner la Baronne d’Herment, redoutable cavalière. Léger avantage pour le Seigneur de Saint-Donat mais il faudra faire mieux pour la faire choir.

Deuxième lance...
D’autant que cette fois c’est Galswinthe qui a l’avantage mais elle manque de force et son adversaire se maintient sans problème.

Troisième lance...
C’est la copie conforme de la précédente.

Il faut faire les comptes. Une lance brisée à rien. Quel dommage car Galswinthe avait vraiment les moyens et l’opportunité de faire mieux pour ses premières joutes.

« Ptitoliv remporte cette joute par une lance brisée à rien. Il est l’avant dernier qualifié de jour. »

Déplie son parchemin et note pour lui-même : « Acheter de la viande à Gals ». Puis il le tend à LeGueux qui a gentiment accepté d’arbitrer ses propres joutes, lui permettant ainsi de participer au tournoi. Il se précipite vers sa tente espérant que Kory y sera et que son cheval aura été préparé. Il lui faudra aussi prendre des nouvelles de sa vassale. Pourvu qu’elle puisse continuer.

Zya a écrit:

Spoiler:

[Tribunes]

*Une main dans ses cheveux. Soupire. Sourire. Une petite attention qui fait du bien. Ses doigts se referment sur les siens.*

Je vais mieux, moi aussi. Certaines présences semblent pouvoir provoquer cet effet.

*Ignore totalement ce qu'il se passe sur la lice. Aucune importance. Regards mêlés, toujours. Son autre main vient se poser sur la joue de son épouse. Il se penche ensuite, trouver ses lèvres des siennes. Rien à faire des gens tout autour, pas motif suffisant pour brimer son envie. Pause. En revient aux questions, il le faut bien, ça lui évitera de les poser à nouveau.*

Je n'ai eu d'autres ennuis sur les routes que de trouver le bon chemin... c'est en effet à un égarement que je dois mon retard, mais à p...

*Une protestation dans le public. Contre le fait qu'une femme enceinte puisse jouter. De n'importe qui d'autre, il ne l'aurait sans doute même pas remarqué. Mais cette voix là... Tourne son regard dans cette direction, tout en ajoutant...*

Et bien... moi qui me demandait où je pourrais trouver Dame ma mère, je pense que je n'aurai plus à chercher...

*Franc sourire. Qu'elle s'élève contre le fait qu'une femme enceinte porte les armes, oui, ça l'amusait beaucoup. Ne lui avait-on pas raconté qu'elle était partie en guerre, ou en de longs déplacements, et ce dans état similaire? D'ailleurs, question vint lui tarauder l'esprit... Dans le public... et donc pas sur la lice... avait-elle perdu gout pour les joutes, en tant que jouteur du moins? ... laisse cela en suspens pour le moment. Revient croiser les émeraudes.*

Où en étais-je?

Lorsque Ptit découvrit le nom de son adversaire, ses yeux devinrent tout rond, tout étonné de devoir jouter contre Gals...Mais le tirage était ainsi, dur, car il est dur de jouter contre les amis. Mais de toute façon, il n'avait pas d'autres choix que d'y aller...

Juste avant de jouter Ptit cria
Bonne chance Gals

althiof a écrit:

[hrp : mes excuses pour cet oubli ]


Dernier duel et non des moindres entre deux de ses plus proches amis. Galswinthe, novice complète, contre Ptitoliv, débutant. Le duel serait sans doute serré. Malheur a qui raterait l’écu adverse.

A présent pour la dernière joute que j’arbitrerai aujourd’hui, que s’avancent

Galswinthe, Baronne d’Herment, Dame de Saint-Saturnin

Ptitoliv, Seigneur de Saint Donat et de Pérignat-sur-Allier

-


Première lance...
Ptitoliv s’élance le premier. Galswinthe semble prendre ses marques. C’est assez normal en pareille circonstance. Son vassal en profite pour toucher et brise mais cela ne suffit par pour désarçonner la Baronne d’Herment, redoutable cavalière. Léger avantage pour le Seigneur de Saint-Donat mais il faudra faire mieux pour la faire choir.

Deuxième lance...
D’autant que cette fois c’est Galswinthe qui a l’avantage mais elle manque de force et son adversaire se maintient sans problème.

Troisième lance...
C’est la copie conforme de la précédente.

Il faut faire les comptes. Une lance brisée à rien. Quel dommage car Galswinthe avait vraiment les moyens et l’opportunité de faire mieux pour ses premières joutes.

« Ptitoliv remporte cette joute par une lance brisée à rien. Il est l’avant dernier qualifié de jour. »

Déplie son parchemin et note pour lui-même : « Acheter de la viande à Gals ». Puis il le tend à LeGueux qui a gentiment accepté d’arbitrer ses propres joutes, lui permettant ainsi de participer au tournoi. Il se précipite vers sa tente espérant que Kory y sera et que son cheval aura été préparé. Il lui faudra aussi prendre des nouvelles de sa vassale. Pourvu qu’elle puisse continuer.

Il était heureux, il avait remporté une joute, cela ne s'était pas fait depuis.....trop longtemps. Mais il était surtout heureux car il n'avait pas eut à blesser son adversaire du moment. Il félicita Gals pour sa prestation.

Dis Gals, faut plus tomber contre moi, j'ai l'impression d'être tétaniser! Bon bah c'est pas tout mais faut fêter ta première joute. Il l'entraina alors en direction de la buvette...

C'est dans cette même buvette que Ptit appris la défaite de sa femme, mais était sur qu'elle avait tout donné pour gagner,ainsi que des suzerains. Pour la première fois, il irait plus loin qu'eux !

[Lice - 7ème joute des seizièmes de finale]

althiof a écrit:

Un peu d’attention je vous prie, car c’est l’heure pour notre Duc régnant de faire son apparition sur la lice et de porter haut les couleurs du Bourbonnais Auvergne.

Tixlu, Duc du Bourbonnais-Auvergne face à

MacCornell, Seigneur de Baternay

-

Pour sa toute première joute équestre, le Seigneur des Lances d'Embrun avait tiré un morceau de choix: Tixlu, le Duc du Bourbonnais Auvergne, hôte de la compétition. Certes, l'homme semblait être à sa portée, mais il avait doublement l'avantage. D'une part, sa cause était acquise par une foule nombreuse prête à soutenir son souverain. D'autre part, MacCornell n'avait pas eu l'occasion de voir de joutes équestres précédemment et il avait manqué les échanges des joutes qualificatives en cherchant à rencontrer ses compagnons d'armes. Il en connaissait le principe de par ses fonctions mais n'avait jamais eu l'occasion de jouter dans une lice. Tout au plus avait-il eu jadis l'occasion de participer à des joutes moutonnes. Ces joutes se déroulaient en trois passes et les animaux amenaient une certaine dose d'imprévu dans les combats.

Mais pour l'heure, il était monté sur Bouillon son fidèle cheval harnaché pour l'occasion aux couleurs de la Seigneurie de Baternay. Il regarda son adversaire entouré de pages et de sa cour de poursuivants. Il salua le Roy et la tribune officielle puis se mit en place.

Les trompettes sonnèrent pour signifier aux jouteurs qu'ils pouvaient lancer leurs montures et que les présentations des maisonnées avaient été faites. Il lança Bouillon au trot puis accéléra. Le Seigneur de Baternay avait choisi de jauger son adversaire lors de cette première passe. Il se concentra donc sur la technique de son adversaire plus que sur la sienne. Il espérait pouvoir déceler une faille qui servirait lors de la deuxième passe. La lance de son adversaire le touche en plein écu et se brise, tandis que la sienne rate sa cible. MacCornell se couche sur la croupe de Bouillon et se laisse tomber en douceur. Il se relève rapidement et sans blessure avec un sourire aux lèvres, il sait comment défaire son adversaire lors des prochaines passes.

Il s'apprête à remonter sur Bouillon lorsqu'un officiel lui signifie que sa chance est passée et que la lice doit accueillir les joutes suivantes. Un peu déçu d'être si vite sorti de la compétition, il se dit qu'il fera mieux la prochaine fois. Il retourne vers sa tente pour passer une tenue plus confortable avant de rejoindre la foule pour observer les joutes suivantes et en apprendre un peu plus sur l'art de jouter.