Campement de la noblesse

[Campement des Dames Blanches]

Moment complice entre Dames que celui d'un frugal repas.
Chevaliers, esquires, écuyères, aspirantes… Petit moment de calme avant que chacune ne veille à ses occupations…

Une lieutenante au calme, bientôt à sa lecture… une autre qui s’inquiète.
Un mot glissé dans la main de la Dame des Dames… des noms repérés sur la liste tandis que d’autres s’affairent autour du foyer, à la préparation des chevaux, à l’astiquage des armures.

Trokinas face à Mysouris.
Bradbury-Dicte La Condé face à Jazon Duchesne de Marigny.
Wonderrany d’Azayes face à Mimicracra.
Galswinthe face à Ptitoliv.


Justement voilà Mimi qui passe et qui d’un signe discret la salue. Sourire, signe de la tête, signe de respect envers la Dame et de… « à bientôt sur la lice ». Signes amicaux. Ce n’est qu’un jeu après tout !

Nanny ? Tu crois que j'ai vraiment ma place en ces joutes ?

Retour vers Mysouris, lieutenante et filleule.

Mys… Mys…
Toi seule sait, toi seule au fond de ton âme, de ton corps sais en quoi tu peux relever le gant !
Maintenant… en tant que femme, mais surtout en tant que chevalier je sais que toi là tu peux le faire !

Doucement, de façon a ne pas la surprendre de trop, mais le geste est ferme, le doigt se pose sur le cœur de la lieutenante.

La ! tu sais ! La tu sens ! Ton âme, ta foi, ton expérience, ta force, ton ressenti montreront toute ta valeur.
Paillard t’a amené un bien beau cheval. Il est splendide ! Beau cadeau qu'il t'a fait là !
Sache que l’âme des Dames, l’amitié de ceux présents t’entoureront pour guider ton bras. Ne doute pas ! Fonce !

La main se pose amicale sur le bras de la lieutenante.
Un regard vers les jouteurs qui déjà s’avancent vers la lice, un peu mélancolique en voyant passer Jazon. Sentinelles… Le père...

Allez Mys… préparons nous !

La voix monte d’une note…

Atalante ! Teia ! Rosée !

[Campement des Dames Blanches]

Mysouris avait posé sa question, et continuait à mastiquer son pain consciencieusement pour ne pas montrer trop son appréhension.

Et la réponse vint, si simplement que Mysouris se sentit confortée dans sa décision. Cela n'avait certes pas été facile de s'inscrire, mais elle savait qu'elle ne serait pas elle même si elle perdait l'honneur de monter à cheval lors des joutes.

Wonderanny posa un doigt sur son coeur (à Mysouris pas à Nanny mais suivez donc un peu tsss), et Mysouris sentit celui ci cogner plus fort. Elle hocha la tête aux paroles. Oui, elle montrerait sa valeur. C'était un défi à relever, un de plus dans sa vie mouvementée. Le dernier en date, était de vivre le plus normalement possible en revenant de Bretagne.

Mysouris souris en entendant parler du cheval de son ami. Oui il devait être beau. Il était calme, et elle le monterait sans crainte. Elle avait à peine eu le temps de remercier son ami pour cela.

Mysouris hocha la tête encore, de fait, l'amitié, la présence des Dames et d'autres amis lui serait utile. Il ne fallait pas qu'elle gagne, il fallait qu'elle joute. Le reste, ce serait un plus.

Nanny fini son encouragement par une main posée sur son bras. Mysouris soupira et la remercia. Mais presque aussitôt l'appel était donné, et Mysouris serait appelé à jouter. On l'équipa comme il se doit, et Mysouris avait le coeur plein des paroles de la Grande Amazone, elle se sentait heureuse comme jamais. Elle allait à nouveau jouter.

Entre les campements

La longe fermement tenue dans sa main gantée, la Louve guidait son vieil ami, Esus. Le paisible frison goûtait à une fin de vie paisible après la guerre de Bretagne. Sa jolie robe d'ébène n'était pas exempte de cicatrices, reçue également lors des joutes. Mais à la place d'une femme en armure, ce jour, c'était une petite fille de presque trois hivers dont il était chargé.

Regarde Esyllt... là bas, le camp avec tous les étendards verts, ce sont les Dames blanches. Avant elles s'appelaient les Amazones. Ta maman en fit longtemps partie.

Yseult Catherine, ballottée par le pas régulier du vieux frison, ouvrait grand les yeux sur ces découvertes. Durant toute la guerre, elle était restée auprès de son père, à tel point qu'il avait fallu refaire connaissance entre la mère et la fille. Et maintenant le prince de Fontainebleau était décédé. En garderait-elle un souvenir?
Veillant sur sa progéniture, Gwen lui caressa sa petite jambe découverte et replaca sa jupe pour qu'elle ne prenne froid.
L'un ou l'autre pavillon n'était point connu de la Duchesse, certainement de nouveaux seigneurs issus de mérite.
Désignant une tente blanche et azur, elle tenta d'attirer à nouveau l'attention de la fillette interessée par le jeu de chiens quémandant près d'un cuisinier.

Là, je crois que ce sont les armes d'un baron qui était avec maman à la guerre. Tu te souviens, quand tu étais chez ton papa?
Et ici, c'est un autre baron mais de Bourgogne, où nous vivons.

S'arrêtant, elle essuya le nez de la petite, amusée de sa mine. C'était la première fois qu'elle la baladait dans un camp ainsi. Le souvenir de balade similaire avec ses autres enfants lui revint en mémoire. Chacun avec leur propre réaction face à tout ce bruit, cette débauche de couleurs, de cris, d'odeurs...

[Campement de la Garde Royale avant le commencement des joutes]


Il avait bu une chopine de calva, sans aucune méfiance, c'est une fois fini qu'il ce posa la question si cela était raisonnable.....Aprés tout la personne qui lui avait donné la chopine, pourrait jouter contre elle......et connaissant l'esprit des Normands , ils étaient capable d'enivrer lors adversaire afin de gagner. Mais dans la bonne humeur naturellement.

Il ce léva et alla ce préparer pour cette joute entre membre de la prévoté , quel malheur pour ce bout de femme.
Une fois paré de son armure légère, car Kazert avait pour l'habitude de braver le danger quel qu'il soit, ce qui avait don de rendre folle son épouse. Elle trouvait qu'il mettait souvent sa vie en danger.

Il pris le chemin de la lice, pour réaliser une parfaite formalité, envoyer dans la poussiére cette charmante dame. C'est ainsi qu'accompagnai d'écuyers dont un tenait par la bride son cheval de guerre, il croisa Samarel

Citation :

tiens messire kazert ! je me doutais bien vous trouver ici. etes vous venus en nombre afin de défendre le lys royal ? je ne sais si vous ou moi brilleront sur la lice mais je vous souhaite dorénavant bonne chance pour la suite. dites moi... n'auriez vous pas vu une tente un peu spéciale ou l'on servirait des rafraîchissements ?

Il chercha qui s'adressait a lui. Son visage lui disait quelque chose.....Puis hésitant.

-Nous nous sommes vu a Lyon n'est il pas ? Mais il ne me semble pas avoir eu l'honneur devoir être présenté.
Les deux hommes ce présente, et kazert reprends
- Je n'ai pas eu cette chance, mais au campement de la garde royale, il y a de quoi vous rafraîchir, toute fois fait attention certaines boissons sont fortes. Dit il en souriant
- Je dois aller remplir une formalité, je vous reverrez certainement au campement.
Sur cela, saluant Samarel, Kazert reprend son chemin, pour affronter la dur réalité des joutes.......

[entrée du campement]

FaVdB arriva à l'entré du campement. Il mit pied à terre. Le peuple se pressait contre les barrières qui délimitaient les lieux réservés aux nobles. Les tentes étaient dressé et de nombreux personnages, connus ou non, circulaient.

FaVdB ne savait quoi faire, il s'avança. Les gardes qui veillaient lui fire signe de passer. Le seigneur de Saint Pry fût surpris il ne se savait pas si connu dans le Duché. Il interrogea le garde qui semblait le plus âgé.

Nous nous connaissons?

La garde afficha un large sourire.

Non, Mon seigneur, votre écu parle pour vous. Avez-vous un lieu à rejoindre?

FaVdB était soulagé somme toute, ce n'est pas lui qu'on avait reconnu mais le blason qui figurait sur son boublier attaché à la selle de son cheval.

Ma foi, je ne sais. C'est la première fois que je participe à une joute.

Le sourire du garde s'élargit.

Alors messire, je vous souhaite bonne chance.

FaVdB secoua la tête, la bonne chance? Et ce sourire ne serait-il pas goguenard? Il haussa les épaules et s'avance dans le campement.

[Tente de Beths , Dame de Gondole ]

Leg , aidée d’un palefrenier remis doucement sa Dame sur son cheval , cela serait plus commode pour se rendre jusqu’à leur tente
Malgré les sourires de son amie, la crispation de son visage lorsqu’elle reposait le pied par terre ne lui avait pas échappé. C’est donc avec précaution qu’elle l’installa dans la tente et entreprit de lui enlever l’armure
en premier lieu elle ôta les jambières pour permettre à Beths d’être moins serrée au niveau du genou , puis la cuirasse , les cotons , linges …..


allez , fais moi voir ce genou

délicatement elle posa la jambe de son amie sur un coussin , fit la grimace , les chairs étaient enflées , elle palpa doucement le genou pour ne pas la faire trop souffrir .
Ce simple geste fit sursauter Beths et le pauvre sourire qu’elle lui renvoya montra sa souffrance


Erf. Bon ben va falloir appliquer une décoction et le bander. Je ne vais pas renoncer maintenant! Il est hors de question que je ne participe pas au second tour.

Leg sourit devant la détermination de son amie , bien sur qu'elle participerait

oui une décoction sera bien utile , je vais te faire un cataplasme d’ Arnica, Androlyne m’a montrée comment le réaliser , cela va te soulager


la jeune femme alla chercher un coffret qu’elle avait pris soin d’emporter , l’ouvrit et choisit parmi les sacs de plantes soigneusement rangés , celui de l’arnica
elle fit bouillir de l’eau , mit quelques fleurs et laissa infuser une dizaine de minutes .
pendant que le mélange refroidissait , elle aida Beths à s’installer plus confortablement et à se changer , inutile en plus de prendre froid
la décoction ayant refroidie , elle prit un linge propre , le trempa dans le liquide odorant et l’appliqua doucement sur le genou qu’elle banda


on le changera dans quelques heures et demain je pense que les chairs seront moins tuméfiées .Par contre , je crains bien que la douleur n’ait pas totalement disparue , fais attention lors de ta deuxième joute
pour le moment , reposes toi, je vais nettoyer ton armure pendant ce temps


Leg prit chiffons, seau et astiqua , faisant disparaître les traces de boue . Elle rangea aussi les lances et l’épée de Beths , puis alla voir les chevaux
un palefrenier s’en était occupé mais la jeune femme voulait s’assurer que tout allait bien
elle flatta l’encolure du cheval de Beths


mon beau, tu as été superbe aujourd’hui , comme ta cavalière

puis se dirigea vers Illuin son étalon, qui réclamant caresses aussi , tapait du sabot , elle rit

tu sais bien qu’aucun cheval ne pourra te remplacer , gros jaloux que tu es

enfin elle regagna la tente pour voir comment allait Beths et lui changer le cataplasme

Entre les camps

Gwen faisait tourner bride à son fidèle compagnon pour ramener la petite pour une sieste. Asdrubael devait avoir terminé de se faire désarmer. Après, il faudrait qu'elle parle avec lui de sa prestation et de ce qu'on lui avait imposé comme adversaire.
Quand bien même elle avait goût pour la Lice et les armes, et surtout défendre elle-même les couleurs de sa Maison, lorsqu'elle était grosse, il revenait à l'époux de le faire. Il fallait bien qu'il serve à quelque chose, se dit-elle avec une grande mauvaise foi. Comme un clin d'oeil de la vie, son jouteur adoré la fit sursauter, la sortant de ses pensées en s'adressant à elle et sa fille.

Et bien, votre Grasce, pensez vous continuer à faire honneur à votre famille?

Alors qu'il achevait sa révérence comique, elle lui tendit sa main libre et gantée.

Sur un sourire, elle enfonca ses doigts dans le gant pour y retrouver la confortable chaleur que la peau d'agneau offrait à ses mains.
D'un regard aimant, elle le remercia pour sa petite et délicate attention avant de se tourner vers son enfant.

Nous prierons pour que vos prestations brillent de milles éclats sur la Lice, mon ami. N'est ce pas Yseult?

La longe toujours en main, elle tendit les deux bras à la fillette pour la descendre de selle et la mettre dans ceux de son cher et tendre Duc.

Peux-tu commencer par profiter de la compagnie de notre belle demoiselle? L'heure de sa sieste approche.
Je vais m'occuper d'Esus et ensuite j'arrive.