Effondrement minier : Archivage de la Halle de Murat

Nombre de messages : 2065 Localisation : Murat Date d'inscription : 15/04/2006

Archivage du topic de la halle de Murat :
La Mine de Murat

Nombre de messages : 2065 Localisation : Murat Date d'inscription : 15/04/2006

arrière plan a écrit:: De bon matin, la mine commençait à s'animer. Les mineurs de Murat étaient arrivés les premiers, pour certains pas encore tout à fait réveillés, pour d'autres dans un flot de paroles.

Inscriptions faites, on leur distribue les outils, seaux...

Des charettes des villages voisins arrivent déjà pour prêter main forte...

bicker a écrit:: Bicker se présente apparemment le premier.La bise glaciale et l'aube naissante font de ce matin un moment pas tres agreable . Emmitouflé dans ses maigres vetements, il a hâte de descendre au fond gagner sa pitance pour nourrir sa famille.Serait-il le seul??

Zaloute a écrit:: Zaloute peine frileusement à gravr la pente douce qui mène à l'entrée de la mine. Ils sont une petite dizaine, et il en arrive toujours plus, disséminés sur le chemin. Elle se glisse avec raideur en bout de file pour qu'on lui distribue ses outils, son rôle, sa charge... Elle lève un sourcil morose au ciel plombé et venteux, parcouru de poussière aride et grisatre qui s'engouffrent dans les moindres interstices de ses vêtements. Elle resserre ses bras sur sa poitrine et tape du talon avec irritation.

La file avance vite, on lui flanque bientôt une lourde pioche entre les
mains et une paire de gants en vieux cuir élimé et noirci. Elle les enfile prestement, se tape les deux mains l'une contre l'autre, le manche de l'outil coincé entre le coude et le flanc. Elle souffle dans ses doigts refermés jusqu'au nez, histoire d'éviter qu'il ne tombe sous la bise glaciale, et grince hargneusement des dents. Elle maugréé :

Et on a eu une semaine de printemps y'a pas dix jours.

Un coup d'oeil agressif au couvercle maussade et dégoulinant de condescendance qui s'écrase sur l'horizon, puis elle se retourne vers le groupe des mineurs qui marmonnent entre leurs claquements de dents des phrases entrecoupées et sans intérêt.

Elle hausse vaguement les épaules et cherche, le nez haut, un visage ami... ou tout du moins connu...

Samuel Vimaire a écrit:: Un vent léger souffle aux abords de la mine. Il paraît plus fort et plus frais en ce matin. Il est probable que l'imagination tente de ressentir plus intensément ce dernier moment de liberté avant de plonger dans la mine surchauffée et sans le moindre courant d'air.

La tête encore dans son lit mais machouillant déjà son éternel morceau de tabac, Samuel Vimaire lève des yeux embrumés sur le groupe qui commence à se former à l'entrée de la mine. Il reconnait des visages. Il se rappelle de quelques noms. Bien qu'arrivé récemment, il a déjà travaillé avec beaucoup d'entre eux à extirper du ventre de la terre quelques morceaux de métal plus ou moins précieux.

Le travail est dur ici. Mais, la pensée des ducats sonnants et trébuchants à l'issue de sa journée de travail lui donne du courage. Il attrape pioche, gants et seau et se dirige vers l'entrée.

Nehwin a écrit:: Arrivant de Montluçon, Nehwin descendit de la charrette qui l'avait porté jusqu'ici. Il avait toujours détesté descendre dans les puits de mine, mais il paraît que le duché avait besoin de bras, et lui avait besoin d'or. Et il savait bien que dans ce genre de tâche, les plus vaillants étaient bien payés...parfois.

Après s'être présenté, il prit la pioche qu'on lui tendait et dirigea ses pas vers le trou. Un signe discret de tête pour saluer les autres mineurs. Nehwin n'en connaissait aucun, mais qu'importe. Après quelques heures de travail, ils seraient tous aussi sales les uns que les autres, couverts de poussière et de sueurs, et donc parfaitement méconnaissables.

Il serra les dents pour ne pas trembler sous le froid pinçant de ce matin-là et se prépara à travailler dur toute la journée. Un seul regard vers le ciel couvert de lourds nuages gris...

Quitte à ne pas avoir de soleil aujourd'hui, autant descendre dans le trou.

sakurahime a écrit:: Arrivée depuis seulement quelques heures après une longue route depuis Montluçon, Sakura se pressait dans la foule des mineurs prêts à descendre dans les entrailles de la terre.
Resserrant frileusement les pans de sa cape, elle pensait à la raison qui l'avait amenée dans ce village. Peine perdue, elle le savait bien! toutefois, elle devait tout tenter pour la retrouver. Mais il fallait bien se nourrir en attendant, aussi avait-elle été recrutée pour quelques jours, à descendre gratter les murs pour le duché...

Elle serra les dents. Ca faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas eu à faire ce genre de boulot, mais la faim justifie les moyens, non?

Aussi attendit-elle patiemment son tour, reçu rapidement son équipement, et se joignit au convoi. Regardant autour d'elle, elle n'aperçu aucun visage connu... A si! Nehwin, le forgeron de Montluçon, était là également. Les temps étaient durs pour tout le monde visiblement...

Vivement ce soir... soupira-t-elle, tandis qu'elle s'enfonçait dans la pénombre des boyaux de la mine.

seve18 a écrit:: [Aux Abords de La Mine]

Seve arriva à Murat dans la charette qui était parti de Montluçon, comme son ami Nehwin, Seve avait décidée de venir aider à la mine pour le duché.

Emmitouflé dans sa cape, écharpe sur le nez car le froid était belle et bien revenu..Elle s'approcha de la file d'attende pour s'inscrire et recevoir les outils nécessaire avant de descendre dans le trou de la mine...

Bou qu'il fait froid dit elle à voix haute... Elle patienta avant de descendre dans la mine en cherchant quelques têtes connues ..P'tit sourire aux lévres pour saluer les gens qui lui étaient inconnu.

Lechincken a écrit:: En trainant ses savates, l'air ronchon, un grand gaillard au teint mat se dirige vers l'entrée de la mine

_Pff encore une journée dans cette mine, ma foi le jour ou je serai propriétaire s'en sera fini de c'sale boulot!!!
Eh vous l'contre-maître!!!
A propos de sale boulot, je crois que j'ai jamais vu des étaies aussi pourri, je te racontes même pas comme le puit d'aération m'a bien l'air riquiqui.
Dois faire aussi chaud làd'en que dans les fourneaux d'l'enfer!!!

En s'équipant, il continu à grommeler tout en s'enfonçant à demi-courbé dans le boyau si sombre [/i]