[RP - 4ème printemps] Messe d'ouverture

Nombre de messages : 803 Date d'inscription : 25/11/2006

Fabien74 a écrit:

--Francine a écrit:: Cathédrâle de Clermont, tôt le matin:

La bonne du Diacre d'Aurillac s'était fait belle aujourd'hui, elle avait sorti son complet en dentelle, s'était affublée de sa coiffe à fleur et s'était couverte de son plus beau châle, tout droit venu des Flandres. Ah ça, cette messe-là méritait bien le costume du Dimanche. Et puis, elle allait quand même nettoyer la CaAathédrâle de Clermont, tout de même, ça n'était pas donné à toutes les bonnes de Diacre, ça non.

Alors elle s'était levée tôt, avait rassemblé le nécessaire, et avait profité des charrettes des marchands venant du Rouergue, pour se rendre à la capitale. Une fois déchargée, elle se dirigea vers le saint édifice. Elle poussa les lourdes portes et, contemplant l'ampleur de la tâche, soupira en maugréant un:

Mazette pourquoué qu'c'est-y toujours moué qui m'tape tout l'sale boulot?

M'suis faite toute belle! Et vla t-y pas qu'y va falloir que j'mette mes paluches dans l'charbon! L'en a d'bonnes l'Diacre Fabien, pour sûr.

Et c'est ainsi, pestant contre le Diacre d'Aurillac, contre le monde entier, que la bonne Francine s'attela à la tâche. C'est que la Cathédrâle recevrait son content de beau monde, c'était certain. Et son poste avait de bon qu'en ce jour, Francine pourrait fricoter avec la bonne société du BA, et peut-être bien s'trouver un mari pas trop mauvais. Qui sait...

L'entreprise finie, elle ouvrit les portes de la bâtisse en grand, puis s'enquit de sonner les cloches, signifiant ainsi que l'office allait bientôt débuter. Elle ouvrit également la petite porte de la Sacristie, pour le Diacre et les enfants de choeur. Après cela, elle alla se poster sur le parvis, les mains sur les hanches, l'air brave.

Elle ruminait:

Vont pas m'faire l'affront d'pas v'nir, ces nigauds!

Clothilde a écrit:: Le coche portant couleurs de Laveissière et de Bost s'arrêta près de la cathédrale, et plus exactement près de la petite porte de la sacristie, ce jour-là.
En descendit Clothilde de St-Nicolas-les-Colombes, en robe de soierie bleue et dentelle dorée, sa longue chevelure dorée retenue par de précieux peignes.
Avec son cocher elle aida alors les enfants à descendre du coche : Louis et Colombine, ses deux aînés, ainsi que Ptit Louis, son filleul.
Mais également, encadrés par Manon, la nourrice des St-Nicolas, d'autres enfants que le coche était passé prendre chez eux, pour une dernière répétition avant l'office...

--Chorale_des_enfants_du_ba a écrit:: Nouvellement créée, à l'occasion du 4ème Printemps du Bourbonnais-Auvergne, la Chorale des Enfants du BA s'apprêtait à animer son tout premier office. Et pas des moindres : celui de l'ouverture des festivités.

Les nombreux enfants la composant avaient répété chants religieux et hymne du duché, durant toute la semaine, sous l'égide de Clothilde de St-Nicolas.

Les enfants suivirent la jeune femme dans la sacristie, et répétèrent une dernière fois, puis se mirent en tenue.

Tuniques d'un blanc immaculé, rappelant la pureté de l'enfance, sur lesquelles avaient été brodés le blason du duché, ainsi que les initiales de la chorale...

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Lanfeust86 a écrit:: C'était donc parti, les festivités pour les quatre ans du duché allaient commencé. Le Duc était dans son bureau penchait, si tôt un dimanche sur un dossier pour la chancellerie et l'AdC, lorsqu'il entendit les cloches de la cathédrale qui résonnaient dans toute la capitale.

Lanfeust se leva et se dirigea vers ses appartements, les domestiques s'inclinant à son passage dans les couloirs du château, où il revêtit une tenue de cérémonie. La tunique d'un rouge sang surmontée de boutons d'argent et une lourde cape de velours récemment commandée pour l'anniversaire.

On lui apporta une couronne, non pas celle de cérémonie mais une plus simple. Il avait esquissé un sourire se disant qu'il ne fallait pas que Marty lui saute dessus en passant devant lui à la cathédrale pour avoir la couronne. Même dans ses pensées il faisait de l'ironie...quoique...

Descendant les marches, un carrosse l'attendait, son fils déjà à l'intérieur dans sa tunique blanche surmontée d'un blason du BA, commandée récemment pour la chorale. Le carrosse s'élança en direction de la cathédrale et le Duc regarda son fils saluer de la main tous ceux qu'ils croisaient avec un petit sourire.

Devant la cathédrale, les carrosses arrivaient petit à petit et une fois arrêté, ils descendirent et montèrent les marches pour entrer dans l'édifice tout en saluant d'un signe de tête ceux qui s'inclinaient.

A l'intérieur, ils marchèrent d'un pas rapide, après s'être signés, vers les places réservés au conseil ducal mais son fils allait cette fois-ci chanter et il le laissa donc rejoindre le groupe de la chorale.

--Chorale_des_enfants_du_ba a écrit:: Les enfants sourirent en voyant Arthur de Troy les rejoindre : ils étaient fiers de compter le fils du duc parmi eux, et avaient passé la semaine à répéter avec lui.

Déjà les cloches retentirent.

Les petits choristes sautillaient fébrilement, Clothilde avait bien du mal de les faire patienter, mais leur expliqua qu'il fallait attendre que la cathédrale soit remplie pour pénétrer dans le choeur.

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Princesselaure a écrit:: Ce jour particulier, nombres de coches allaient être de sortie… Les coches des nobles, les nombreux coches ducaux amenant le Duc régnant, son conseil et sa cour, les coches de notables et charrettes municipales, Moult chevaux allaient donc eux aussi fouler des sabots, les pavés ornant la Grande Place de Clermont…

Pour ce jour de liesse collective, mêlant riches et pauvres, cultivés et sots, fiers et simples… In Varietate Concordia … Allait se dérouler ci-même les festivités du Bourbonnais-Auvergne pour ses quatre printemps… Anniversaire qui se voulait mémorable, le tout préparé par le comité des fêtes…

Un premier coche ducal fait son entrée sur la place centrale de Clermont, normalement et habituellement noire de monde, des étales en tout sens… Mais pour l’occasion un décret interdisant l’exposition avait été faite pour permettre à tous de se rendre facilement sur le lieu…
Les fiers chevaux d’un blanc pur comme la neige freinent net devant le parvis de la Cathédrale, le cochet descend et vient ouvrir la petite portière couleur ébène afin de permettre aux personnes contenues d’en sortir… Coche Ducal signifie donc forcément Conseil Ducal ou personnes assimilées, il ne pouvait s’agir du coche du Duc car malgré sa richesse de détails, d’entretien et de couleur, il n’en restait pas moins simples…

Et voici donc qu’un premier conseiller ou plutôt une conseillère arrive… La Commissaire aux Mines… Laure d’Orsenac… Laquelle prend appui sur le bras de son cochet personnel Valentin pour assurer sa descente, une poulaine verte pale qui se pose sur le marchepied, la seconde suivant le rythme et les voilà donc toutes deux sur le pavé fraîchement nettoyé… Laissant place à présent à une silhouette normale, ni trop fine ni trop épaisse… Un bustier finement brodé qui se veut cependant généreux… Tous les atouts sont mis en valeur en ce jour… La robe de couleur verte traînant au sol telle une robe de sacre… Les longues manches remontées au niveau des épaules par de fines épaulettes gonflées par l’air environnant… Et ce col de dentelle, droit comme la justice, solide comme la COBA, fier comme le B-A … La chevelure dorée délicatement et longuement peignée par Charlotte Brenac, la gouvernante de son fils qui avait souhaité faire honneur à sa maîtresse de maison , s’était levée de bon matin pour s’assurer que tout serait parfait, la robe, les poulaines, les bijoux portés… Le fer à boucler… Tout était prêt pour le réveil de la conseillère ducale … Après plusieurs heures, elle avait enfin prit la route laissant son fils loin de ses mondanités souhaitant l’en protéger… pour le moment en tout cas…

Puis levant les yeux au ciel, elle contempla le soleil briller de mille feux, déversant ses chauds rayons sur les quelques badauds présents… Le coche alla se garer plus loin, laissant la CaM seule, non pas perdue puisque ce lieu, elle le connaissait bien… Très bien même… Combien de fois déjà elle s’était rendue ici pour assister a diverses messes… Attendant une personne connue pour faire causette, elle se décala pour ne pas rester au devant de la Cathédrale, un peu sur le coté, elle attendit patiemment que les Bourbons Auvergnats arrivent…

Natafael a écrit:: Elle venait de finir le plan de le Chancellerie et avait affiché le grand parchemin à l’entrée de la Salle des gardes afin que les visiteurs ne se perdent pas dans le grand nombre de couloirs.
En revenant vers son bureau, elle jeta un regard à travers une des fenêtres. Nata regarda les carrés de verdure et les fleurs fraichement plantées qui donnaient un air joyeux aux Grands Jardins de la Chancellerie. Elle était contente, les travaux étaient enfin terminés.

De nouveau assise à son bureau, elle vérifiait les traités en vigueur.
Plusieurs piles devant elle….
Elle était en train de rédiger une missive pour une des provinces voisines lorsque soudain, elle entendit les cloches de la Cathédrale résonner. Fabien allait officier ce jour pour la Messe d’ouverture des Festivités pour le 4ème Printemps du Bourbonnais-Auvergne.

Elle se dépêcha d’aller mettre une jolie robe aux couleurs printanière, piqua comme d’habitude une fleur dans ses cheveux qu’elle laissa libre dans son dos. Elle posa l’étole de soie bleue que Clothilde lui avait offerte sur ses épaules et se hâta vers le centre de Clermont.

Lorsqu’elle arriva devant la grande Cathédrale, elle vit la bonne Francine postée devant les portes.
Nata sourit et la salua.
Bonjour Francine, comment allez-vous ? Alors comme ça vous avez quitté Aurillac aujourd’hui ? Je vois que vous avez sorti vos habits du dimanche.
Nata regarda la bonne du Diacre qui avait même mit sa coiffe fleurie pour l’occasion.
A plus tard Francine.

Puis elle vit Laure non loin.
Bonjour Laure, Tu vas bien ? Tu n’entres pas de suite?Tu attends quelqu’un peut etre, on se retrouve à l’intérieur alors,
Elle inclina légèrement la tête puis entra dans le lieu Saint.

Avançant dans l’allée centrale, Nata se signa devant l’Autel puis s’installa auprès du Duc qui était déjà arrivé.
Bonjour, votre Grace.

On entendait, venant de la sacristie, les voix joyeuses des enfants de choeur qui s'impatientaient…

Fabien74 a écrit:: Avant la cérémonie, dans la Sacristie:

Fabien arriva à son tour, vêtu à l'accoutumée, dans la Sacristie. Francine avait eu la bonté d'ouvrir les portes, et de nettoyer la Cathédrale. C'est que la petite vieille ne ménageait pas ses efforts. Arrivant seul à l'église, Noeline devrait arriver plus tard, il confia sa monture au palefrenier ducal et pénétra dans la pièce de service. Clothilde était déjà là, ainsi que la Chorale des enfants du BA au complet. Sa petite héritière Albine était encore bien jeune pour y participer, mais un jour, qui sait. Le blondinet s'adressa ainsi à son amie:

Clo! Que je suis heureux de te voir! Et bien décidemment! Je suis le seul à être en retard!

Il rit.

Je te remercie une fois de plus de m'avoir accordé l'honneur d'officier aujourd'hui, c'est avec un grand plaisir que je vais célébrer la religion aristotélicienne et le BA, avec vous tous!

Puis, se tournant vers les enfants:

Oh mais! C'est que nous avons également de vrais petits artistes! Vous êtes magnifiques dans vos petites tenues, j'espère que vous avez bien tous répété! Enfin avec l'entraînement qu'a dû vous faire subir cette chère Clo, je ne doute pas que vous soyez fin prêts!

Il sourit puis s'absenta un moment pour revêtir l'habit de Diacre qu'il réservait pour les grandes occasions. D'un blanc immaculé, les bords en étaient cousus de fils d'or, et une croix aristotélicienne faisait office d'emblema. Une fois l'écharpe décorée du même motif passée, il arrangea un peu ses cheveux, et chargea Francine, qui les avait maintenant rejoint, d'aller porter sur l'autel, le nécessaire à la cérémonie. Bientôt ils pourraient commencer, si les fidèles se décidaient à arriver.

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Korydwen a écrit:: Korydwen avait réveillé son époux, c'était un grand jour aujourd'hui, l'ouverture des festivités pour lesquelles ils avaient beaucoup travaillé au Comité, mais également un grand jour pour les enfants Toggenburg-Marigny, ils allaient aller chanter avec la chorale des enfants du BA.

Korydwen les avait conduit durant plusieurs jours sur le lieu de répétition, afin qu'ils rencontrent les autres enfants et connaissent un peu les chants également, ils portaient de beaux vêtements blanc aux couleurs du Duché et de la Chorale. Mais ce ne fut pas évident de leurs expliquer qu'il ne fallait pas se salir avant l'office. Des tâches furent souvent éviter de justesse.

Ils étaient à Cournon ce jour, tant de chose à faire, certains meubles avaient pris la direction de Mirefleurs, nouvelle seigneurie, il fallait aussi qu'elle se trouve un intendant... Et tant d'autres choses, elle ne savait plus trop où donner de la tête.

Elle fit monter les trois enfants dans le coche aux couleurs de Cournon, elle avait réussit à enfiler, entre les "Maman, j'trouve pas ma tunique ! Maman celle là c'est celle de Tim, pas la mienne ! Maman y a une grosse tache ! Maman Matthis il a déchiré la mienne ! Maman, Tim il m'arrache les cheveux ! Maman, y a un fil qui me gratte !" Elle en avait bavé, mais elle avait réussit, une belle robe rouge, cadeau de son époux. Ses cheveux noués en un chignon sur sa nuque, le collier de son époux, celui qui lui venait de sa mère et enfin un peu d'eau de rose d'Espagne, encore un cadeau... Sans lui, elle aurait du venir euh, en guenilles.

Elle monta dans le coche, laissant son époux sur Pégase, il détestait le coche, alors il voyagerait à côté pendant que Kory subirait les questions incessantes de ses enfants. Elle les aimait terriblement, mais quand vous aviez les trois qui parlaient en même temps, nous vous laissons imaginer le mal de tête à l'arrivée.

Le coche s'arrêta devant la cathédrale, Korydwen en descendit avec les enfants et attendit qu'Al arrive... Sauf qu'elle avait oublié de passer par la sacristie, m'enfin ce n'était pas grave, les enfants traverseraient seuls, ils connaissaient le chemin. Il n'y avait pas grand monde devant la cathédrale, peut-être étaient-ils cachés sur les côtés, quoi qu'il en soit avec ses trois nains, elle n'avait pas trop le temps de regarder si il y avait des personnes connus... Fallait pas en perdre un...

Avant d'entrer dans la cathédrale, Korydwen se mit à la hauteur d'Eléa, l'aînée de la famille.

Eléa, ma grande, tu es responsable de tes frères, tu vas les conduire CAL-ME-MENT, jusqu'à la sacristie ou la chorale vous attend.

Elle avait insisté sur le mot calmement... Avec eux, rien n'en était moins sur...

Elle les regarda se signer, chacun leur tour, c'était déjà un bon point, puis se signa avec son époux et finit par rejoindre les bancs de la cathédrale pendant que les trois enfants allèrent vite rejoindre la Chorale. Elle salua d'un signe de la tête les personnes présentes.

--Elea. a écrit:: C'était le grand jour ! Il était temps de se préparer pour les festivités, heureusement que Maman l'avait aidé parce que les deux frères, ils étaient un peu pénible parfois. Dans le coche, direction la cathédrale, grande première, ils allaient chanter avec la chorale. Eléa était très fière.

D'autant plus que Maman venait de lui confier une mission, guider ses frères jusqu'à la sacristie calmement... Ouais bein Maman, elle avait de l'espoir ! Eux sages ?!

Eléa secoua la tête et se signa en entrant dans la cathédrale. Elle remonta l'allée et regarda autour d'elle, le Duc était là avec sa couronne, pourquoi Maman, elle avait pas prit sa couronne de Baronne, elle ?! C'était bizarre d'être noble quand même. Enfin, Maman, elle avait eu un autre château, le château des fleurs.

Les trois petits Toggenburg-Marigny, finirent par arriver dans la sacristie, il y avait plein d'enfants. Ils commencèrent par se diriger vers Clothilde pour lui faire de gros bisous, c'était elle la "cheffe" de la Chorale. Il y avait plein d'autres enfants !

Bonjour Clo ! Arthur, Colombine, Louis, Ptit Louis, Aloïse, Perceval et les autres !

Ca en faisait des bisous à distribuer ! Mais elle était contente Eléa, et puis ses frères avaient été sage.

C'est Papa et Maman qui nous ont amené, ils sont dans la cathédrale là ! Mais il manque encore un peu des enfants ! Athalia et puis Gandelin !

Elle sourit en voyant Fabien revenir, elle savait son nom, c'était Maman qui lui avait dit, même que c'était un cousin à Papa, c'était une grande famille les Marigny quand même !

Bonjour cousin Fabien !

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Eléa.
4 ans.
Sale caractère de sa mère.

Malvinas a écrit:: Malvi arriva en retard à clermont, faut dire qu'elle avait eu énormément de travail à aurillac ce jour là. Après avoir fait tout ce qu'elle avait à faire, elle sauta sur son cheval et galopa jusque la capitale. Elle arriva essouflée, moins que son cheval bien sur, sur le parvis de la cathédrale.

Elle rentra doucement à l'intérieur, elle était toujours aussi étonnée de la beauté des lieux. Elle s'assit au fond de la cathédrale et pria doucement.

Alphaide a écrit:: Alpha fiére de louis colombine et ptit louis decida de se rendre a la cathedrale pour les ecouter chante avec leur chorale qu'il y a t'il de plus beau que la voix des anges eux memes?!

Assises bien sagement alpha attendais en silence et en priant pour ce nouveau printemps qui commence.

Xena a écrit:: Aujourd'hui était un cou particulier, Xena se prépare, elle met sa plus belle robe pour l'occasion, elle secoue Anak en souriant
Allez Anak secoue toi , Fabien donne une messe poir l'ouveture des festivités, allez allez !

A cheval ils rejoignent Clermont, Xena prend Anak par le bras et entrent dans la Cathédrale
Xena sourit et salue les personnes déjà présente, elle fait un petit coucou a Nata qui était présente
Malvi était là aussi, elle s'empresse de la rejoindre, elle lui fait un grand sourir et la bise

Noeline a écrit:: Que la nuit avait été courte ... elle avait prévu de se lever de bonne heure et puis bizarrement, elle était tellement épuisée par les pleurs nocturnes encore nombreux de sa fille qu'elle n'avait même pas entendu Fabien se lever.

Désormais, elle était en retard, Francine aussi était partie apparement, il ne restait que la nourrice toute jeune et nouvelle à laquelle elle allait devoir confier Albine une journée entière pour la première fois.
Cette idée la contrariait mais elle se devait de reprendre une vie publique et aujourd'hui débutaient les festivités pour le B.A et surtout il y avait messe.

Après moultes recommendations à la jeune nourrice Marie, après plusieurs allez retour au dessus du précieux berceau, elle fit atteler son cheval et se pressa vers la cathédrale, toute de rouge vétue, couleur qui lui rehaussait le tein et qu'elle affectionnait particulièrement.
Une robe neuve, un corsage brodé de perles, les cheveux emprisonnés dans une guirlande de rubans assortis, elle entra dans un froufroutement de tissus dans la grande nef.

Elle vit plusieurs personnes d'aurillac, Malvinas et Xena et Anakin notamment à qui elle fit un signe amical et puis Clo, Nata et Kory auprès desquelles elle se glissa. Un petit sourire à Laure en passant ...

Bonjour mesdames et damoiselles, comment allez vous ?
Eh Clothile, Kory grand jour pour vos petits lutins, ils vont chanter ... quel honneur !

La cathédrale se remplissait doucement, Francine montait la garde à l'entrée l'air toujours aussi engageant, Noeline la complimenta sur sa tenue mais sans réussir à obtenir un sourire pour autant.

Quelle tête de mule cette Francine

Amandine0287 a écrit:: Aujourd’hui 9 mai ! Jour de la messe d’ouverture de l’anniversaire du B.A. Le bourbonnais-auvergne ce fier duché aux ***** , celui qu’elle aime tant et auquel elle essaye de donné un maximum ainsi qu’à ses habitants.
Du comité des fêtes ducal elle a suivit, d’un peu plus loin que ce qu’elle avait prévu, l’organisation des festivités. Plusieurs raisons à sa présence pour cet événement. En tant que fière habitante du B.A tout d’abord le principal à ce moment et puis comme membre du comité des fêtes… Et enfin tout récemment elle représentait Moulins depuis un peu plus d’une semaine. Cette cérémonie était donc plus ou moins sa première de façon officielle…

Ce matin donc elle monta seule Cétouvu pour se rendre à Clermont et sa cathédrale, laissant les enfants au bons soins de Cruzzi qui ne pouvait venir. Elle ne put s’empêcher de penser que ce jour-ci elle ne l’oubliera pas car en plus de tout, son baptême est pour le soir décidément toutes sortes d’évènements en si peu de temps…
Arrivée devant la cathédrale elle remarqua le nombre impressionnant de coches, tout le « gratin devait déjà être là…

Les portes grandes ouvertes invitaient les visiteurs à y entrer. Déjà du monde apparemment. Les enfants de la chorale devaient être en place prêts à réciter les cantiques et chants qui résonneraient de leur voix enfantine dans l’édifice religieux. Uns très bonne idée qu’avait eu là Clo ^^.

Apercevant Laure sur le coté la Moulinoise la salua .

Bien le bonjour Laure.
Comment vas-tu ?
Une chance le soleil est avec nous… Participes-tu à une des animations pour l’événement ?

Elle aperçu quelques personnes connu qui passaient et entraient, entre autres Kory, Nata et l’duc Lanfeust…

Elle espérait que les Auvergnats viendraient nombreux pour célébrer leur duché.

Aiguemarine a écrit:: Et d'une nouvelle virée à Clermont, mais cette fois ci en famille.
Aiguemarine et toute sa tribu descendirent du coche.
*Ma* avait superbement habillée Athalia qui devait chanter avec d'autres enfants.
Thomas, lui...n'était toujours pas décidé.
Peut-être qu'en les voyant, cela changerait.

La famille pénétra dans la cathédrale.
Aiguemarine & Nic montrèrent aux enfants le bénitier et comment se signer.

Coup d'oeil circulaire.
De nombreuses personnes étaient déjà là, dont Clotilde et Kory.
Aiguemarine, tenant Athalia par la main, tandis que Nic s'occupait de Thomas, salua Laure et Amandine en passant...

Bonjour Mesdames !

Puis, ils continuèrent de remonter la nef.
Aiguemarine embrassa son époux et le laissa s'installer.
Maintenant, parmi la foule, fallait trouver les autres enfants...

S'approchant des dames du Comité.

Bonjour Kory ! Dame Clotilde...
Ahem... où Athalia doit'elle s'installer ?!

Elle serra davantage la main de sa fille qui semblait impressionnée.
Etais ce l'endroit, la foule qui lui faisait cet effet ?!

Clothilde a écrit:: Avant la cérémonie, dans la Sacristie :

Fabien avait rejoint Clothilde et ses petits choristes dans la sacristie.

Clo! Que je suis heureux de te voir! Et bien décidemment! Je suis le seul à être en retard!
Je te remercie une fois de plus de m'avoir accordé l'honneur d'officier aujourd'hui, c'est avec un grand plaisir que je vais célébrer la religion aristotélicienne et le BA, avec vous tous!

Après avoir fait la bise à son ami Diacre, la présidente du Comité des festes du Bourbonnais-Auvergne lui répondit :

Bonjour Fab ! Non tu n'es pas en retard du tout : c'est nous qui sommes arrivés en avance ! En tout cas, c'est moi qui te remercie, très sincèrement, d'avoir accepté d'officier en ce grand jour.

Clothilde sourit, tout en gardant un oeil sur ses petits protégés.

Fabien se tourna alors vers eux :

Oh mais! C'est que nous avons également de vrais petits artistes! Vous êtes magnifiques dans vos petites tenues, j'espère que vous avez bien tous répété! Enfin avec l'entraînement qu'a dû vous faire subir cette chère Clo, je ne doute pas que vous soyez fin prêts!

Les enfants saluèrent alors le diacre, avec respect, comme le leur avait recommandé Clothilde à la fin de la répétition.
Ils l'écoutaient, les yeux brillants, visiblement conscients de l'honneur qui leur était fait ce jour !

Clothilde en profita pour jeter un petit coup d'oeil à l'assistance, qui se faisait nombreuse.

Un regard et un grand sourire vers Natafael, dont Clo remarqua qu'elle portait l'étole qu'elle lui avait offerte lors du bal à la chancellerie, à son retour du Dauphiné. Quelle femme merveilleuse que Nata...

Puis son regard se porta un peu plus loin dans l'assemblée des fidèles, et se posa sur Alphaide : sa filleule et amie, tellement adorable, avait fait le voyage de Murat en ce grand jour !
Clo lui adressa un grand sourire également, émue et heureuse de sa présence, et songea que ses enfants seraient fiers et ravis de savoir qu'elle était venue les écouter !

Puis Elea et ses deux frères remontèrent fièrement la nef centrale, pour rejoindre la sacristie, où leurs camarades les attendaient.
Comme pour Arthur, Clothilde les accueillit en leur faisant une petite bise, avant de dire :

Elea, Matthis, Timothée, coucou les enfants ! installez-vous avec vos amis de la chorale, l'office va bientôt commencer je pense.

Noeline arriva à son tour. Clothilde lui sourit :

Bonjour Noe ! Encore toutes mes félicitations pour cette heureuse naissance. Je pense que Fabien t'a transmis les voeux dont je l'avais chargé pour toi et votre petite Albine.
Oui c'est un grand jour pour nos petits lutins, et un grand honneur !

Le petit groupe fut alors rejoint par Aiguemarine et sa fille, vers qui Clothilde se baissa pour lui offrir une petite bise à elle aussi.

Bonjour Dame Aiguemarine, bonjour Athalia ! Tu vas pouvoir t'installer avec les autres enfants. N'aie pas peur ma puce, tout va bien se passer, nous avons bien répété, et tu chantes si bien !

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--Chorale_des_Enfants_du_BA a écrit:: Dans un sourire rassurant, Clothilde réunit tous ses petits choristes dans la sacristie, les plus jeunes devant, comme durant les répétitions.
Ils étaient désormais au complet, guettant du regard un signe de Fabien.

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Fabien74 a écrit:: Toujours dans la Sacristie, Fabien, Clo et les enfants de la Chorale allaient bientôt faire leur entrée. Fabien s'adressa alors aux enfants, et leur dit:

Bien les enfants... C'est l'heure H, nous allons bientôt entrer dans la nef. Mais avant, je vais vous expliquer. Nous allons passer par la petite porte, là-bas. Je passerai le premier, et vous me suivrez, en rangs de deux, Clothilde fermera la marche. Ensuite, vous irez vous placer à la gauche de l'autel, enfin tout cela a déjà dû vous être expliqué lors de vos répétitions. Autre chose, quand moi ou Clo vous ferons signe, cela voudra dire que ce sera à vous, vous devrez nous chanter un des beaux chants que vous avez appris. Vous n'avez pas trop le trac? De toute façon c'est trop tard.

Ah ça il ne savait pas trop s'y prendre, avec les enfants. Enfin, il ajouta:

Mais j'ai toute confiance en vous, vous nous ferez un très beau spectacle, j'en suis persuadé. Allez, venez.

Petit signe à Clo, sourire aux enfants, et les voilà qui pénétrèrent dans la nef. Le rang bien ordonné se dirigea jusqu'au choeur, où Fabien se plaça derrière l'autel, les enfants à gauche de ce dernier, et Clo en cheftaine d'orchestre. La Cathédrâle se remplissait, c'était une bonne chose, il pouvaient commencer, et tanpis pour les retardataires.

Bonjour à tous!

C'est un grand plaisir pour moi que d'officier ce jour, et je tiens à remercier grandement le Comité des fêtes ducal, qui me l'a proposé. Un grand honneur que de fêter le BA et le Très-Haut en votre compagnie. Oui car nous devons louer le Très-Haut, le louer d'avoir mené le BA à la position qu'il occupe aujourd'hui. Voilà déjà quatre ans que nos affaires prospèrent, que nos prairies verdoient, que nos fromages sentent, et que vos talents s'exercent. Merci au Très-Haut de nous avoir permis de mener le BA là où il est, mais merci à vous tous, sans qui nous ne pourrions pas tant nous vanter.

Il prit sa respiration, puis ajouta.

J'aimerais, comme me l'a demandé Clothilde, également placer la messe d'aujourd'hui sous le signe de la renaissance. Symbole du printemps, de longévité, et de prospérité. Parlons de la renaissance du BA.

Mais avant tout, récitons ensemble le saint Credo, chers à nos coeurs et bon pour l'esprit:

Aprés l'avoir énoncé bien fort et d'une voix claire, il laissa les fidèles s'exprimer.

Nictail a écrit:: Toute la petite famille était arrivée aux abords de la Cathédrale.
Athalia devait chanter avec les autres enfants ... et principalement son chevalier.
Thomas, quant à lui, n'y tenait pas spécialement. Tout le protrait de son père !
Les deux hommes d'un côté, les deux femmes de l'autre. Apprendre aux enfants à se signer !

Puis on avance. Un dernier baiser avant de le laisser s'installer avec leur fils.
Aigue accompagne Athalia qu'elle confia à Clothilde avant de les rejoindre.
Thomas était aux anges, seul entre ses deux parents !!
Mais la cérémonie commençait, Et Fabien arriva avec les enfants.
Ils étaient fiers. Et leur fille était sage ! Bon tendue aussi ...

Ils écoutaient religieusement Fabien jusqu'au credo.
Thomas était ... disons ... ravi ! Il avait appris le credo, à sa façon ... Mais, c'était pas pour ça qu'il aimait le réciter. mais, il comptait bien el faire, tout bas, avec ses parents.
Nic le récita doucement, tenant la main de Thomas, les yeux fixés sur Athalia ...
Pourvu que tout se passe bien.

--Matthis. a écrit:: Sacristie avant le début de la cérémonie

Il était prêt, il était beau, Maman l'avait fait beau, il s'était bien peigné comme un grand, il avait suivi l'exemple de Papa. Il allait devoir chanter le grand Matthis et pas avec n'importe qui, avec sa princesse Athalia.

Matthis avait été un petit peu sage, enfin toujours moins de bêtises que Papa, ça c'était certains ! Mais maintenant, il fallait rejoindre le coche, mais il avait quelque chose à faire avant de très important. Il arracha une belle fleur dans les jardins et la garda précieusement dans sa main, c'était pour offrir à Athalia.

Voilà, en route vers la cathédrale ! Matthis tenait pas vraiment en place dans le coche, ça grattait ces vêtements de la cathédrale. Hop arrivé, il sauta à terre et avança vers la cathédrale, là Maman donna la consigne à Eléa de les surveiller.

Pfffffff ! Pas elle ! Elle sait pas surveiller ! Pis c'est une fille ! Nan mais franchement, z'avez déjà vu une fille comme Eléa ?! Vous pouvez pas savoir comme c'est difficile. Il se signa et se dirigea donc calmement avec sa soeur et son frère vers la sacristie, un bisou à tous les amis de la Chorale.

Il fallait attendre maintenant, Athalia allait finir par arriver... Il en était sur ! C'était son petit doigt qui lui avait dit. Il tenait toujours fièrement sa fleur et soudain, la voilà ! Elle entra avec sa Maman.

Alors que les grands discutaient, Matthis s'approcha d'Athalia et lui fit un gros bisous sur la joue.

Bonzou' Athalia !

Il lui tendit la fleur.

C'est pou' toi ! Un 'adeau ! Pace que tu l'êtes une pincesse ! Et une pincesse ça doit z'avoi' des fleurs !

Matthis attrapa sa petite main et la regarda en souriant.

Tu viens ?! On va voi' les z'autes et apès santé les sansons qu'on a appis ?!

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Matthis.
3 ans.
Althiof miniature.

--athalia a écrit:: Elle était venue avec ses parents et son frère.
Sa petite soeur était restée à la maison de Montpensier avec *Ma*, parce qu'elle était encore trop petite.

Lorsqu'elle pénétra dans la cathédrale avec sa famille, Athalia fût impressionnée.
Depuis de nombreux jours, elle avait répétée avec Papa et un petit peu avec les autres enfants quand Maman allait sur Clermont.

D'ailleurs, Maman l'était encore bien occupée.
Mais c'était chouette quand même.
Athalia restait avec Thomas et son Papa pour elle toute seule. Enfin presque...
Son grognous de frère voulait pas venir chanter avec elle. Pffff... Quel timide celui-là ! un joli casse-pied de première.

Elle suivit sa maman, faisant un petit signe de la main à son Papa.
Essayant de cacher au maximum son angoisse.
Y'avais beaucoup de gens là !
Elles rejoignirent Kory et d'autres Dames. Athalia reconnut Clotilde. L'était gentille cette Dame.
Lui rendit son bisou.

Bonzou' Co !

Et la "libération" arriva...
Matthis fit son entrée et la rejoignit.
Après lui avoir rendu son bisou, Athalia l'écouta...

Bonzou' 'Atthis ! Mici pou' la feu'...

Il lui proposait d'aller voir les autres enfants.
Athalia regarda sa Maman qui acquieça de la tête.

Vi. Ze suis pete ! allons zy...

Et de prendre la main de son Chevalier afin de se laisser guider.

Fille de Nictail et Aiguemarine.
Doux mélange de 3 ans.
Le regard de son Père, et le fichu caractère de sa Mère.
Grande soeur de Thomas et Aurore

Rick a écrit:: Rick avait appris qu'à la cathédrale se tenait une grande messe pour ouvrir les festivités du 4ème printemps du B.A. Il avait donc aidé son épouse à préparer les enfants. Tia devait encore nourrir les jumelles avant de venir, aussi le jeune homme partit en direction de Clermont avec son fiston, qui avait revêtu ses habits qui le grattent, ceux du dimanche et des jours de fêtes. Geste religieux à l'entrée de l'église, genou ployé et petit recueillement. Puis, il s'installa dans une des allées. Ni trop devant, car les places étaient réservées aux nobles, ni trop loin pour pouvoir voir et entendre ce que Fabien, le diacre aurillacois, dirait durant la cérémonie. De sa place, il put voir que sa soeur était déjà arrivée, ainsi que Natafael, son ancienne supérieure diplomatique, le Duc, Amandine et bien d'autres personnes que le jeune montpensiérois connaissait de vue. Sur le devant de la scène, il put ainsi voir aussi que le trio enfantin de Cournon était arrivé aussi. Il faisait partie de la grande chorale du B.A. C'était une nouveauté pour ce quatrième printemps et Rick avait hâte de les voir à l'oeuvre. En regardant Eléa et ses deux frères, il se demandait comment Kory avait réussi l'exploit de les garder aussi propres. Une lessive qui lave plus blanc que blanc ? Une lingère très douée ou alors des consignes très strictes ? Toujours est-il que l'exploit était là et c'était magnifique.

Rick fut sorti de sa rêverie par le credo que Fabien venait d'entamer. En bon aristotélicien, le jeune homme le reprit à son tour.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

--Matthis. a écrit:: Un bisou d'Athalia et une merci pour la fleur, l'avait bien fait d'écouter Papa un jour, les filles ça aime les fleurs ! Pis Athalia et Matthis étaient liés par un lien très spécial, Matthis avait presté allégeance à Athalia en restant son chevalier et puis Athalia était née le jour de l'anniversaire de mariage de ses parents à lui. Alors forcément, ça pouvait pas en être autrement.

Tu es tès zolie z'habille comme ça !

Matthis serra la petite main d'Athalia dans la sienne et se dirigea vers les autres. Fabien finit par les faire avancer et il fallait se placer. Eléa s'occupait de Timothée, lui il était avec Athalia, ça faisait bien deux par deux. Ils étaient un peu placé au milieu. Maintenant il fallait réciter le credo. Il y mit du coeur Matthis comme à chaque fois, tenant toujours la main d'Athalia dans la sienne.

Ze cois Dieu Très-Haut lout 'uissant,
Céateur du fiel et de la Terreuh,
Z'enfers Pahadis,
Juge de notre âne à leur mort.

Ahistote, son pophète,
Le fils de Nicomate et de Phaeis,
Envoyé pour zenseigner la paresse
Et les lois dix vines aux hommes égarés.

Je crois aussi en Chistos,
Né de Mahia et de Giosep.
joué sa vie à nous monter le semin du Pahadis.
C'est ainsi qu'après avoir blablala,
Il est mort gnagnagna.
Il a rejoint le SOLEIL où l'attendait Aristote à la droite du Tès-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise nananana
ze sais plus la suite ;
ze sais plus la suite ;
ETENELLE .

AMEN

Maintenant il fallait attendre la suite, surtout quand ils allaient chanter, ça allait être amusant, pis fallait que Papa et Maman soient très fiers d'eux. Ils étaient bien visible les trois Toggenburg-Marigny et Athalia aussi pour que ses parents et son frère puissent bien la voir.

____________
Matthis.
3 ans.
Althiof miniature.

Nombre de messages : 803 Date d'inscription : 25/11/2006

--Colombine_et_louis a écrit:: Une semaine qu'on répète, avec les autres enfants de la chorale !
C'est qu'on en a de la chance, de faire partie de cette chorale : la Chorale des Enfants du BA !
C'est M'man qui a eu cette idée, sans doute en nous entendant chanter à longueur de journée... Faut dire que P'pa et M'man, ils aiment tellement la musique, qu'on baigne dedans depuis notre naissance. Et même avant, sûrement !

On aime bien retrouver nos amis pour répéter. On chante les chants de messe que M'man nous apprend, et puis aussi l'hymne du BA.

Ah ça, nous deux, Colombine et Louis, on en est très fiers : l'hymne du BA c'est P'pa qui l'a écrit !

Enfin, voilà, c'est officiel : la Chorale des Enfants du BA va voir le jour !
Tous dans le coche familial, avec M'man et Manon. P'pa, il est pas là... l'est chez les moines... on les aime pas trop ces moines...

Et enfin nous voici arrivés à la Cathédrale !
On descend, avec Ptit Louis, le filleul de M'man. Il habite avec nous depuis que sa Maman elle est partie rejoindre Aristote...

On entre dans la sacristie, et on retrouve nos camarades. En particulier Elea et ses frères.
On se voit souvent, on les aime bien ! On leur fait des gros bisous.

Bonjour Clo ! Arthur, Colombine, Louis, Ptit Louis, Aloïse, Perceval et les autres !

Bonzour Elea ! Bonzour Matt et Tim !
B'zour Elea, Matt et Tim ! Oh t'es trop forte en grande soeur dis donc : y sont sazes tes frères !
'Onzour Matt, Tim, et Elea...

Fabien arrive, on lui fait un grand sourire, et puis ensuite nos autres camarades de la chorale nous rejoignent.
M'man parle à ses amies, et puis, avant que la messe commence, elle nous murmure un secret : Alpha est là ! On est vraiment heureux de la savoir ici !
Aloîse et Perceval, y sont trop petits pour chanter, mais ils verront leur Marraine quand même, y seront dans les bras de Manon.
Pourvu qu'y soient sages !

Ohlala, ça y est, ça va commencer...
On a le coeur qui bat très vite...
On se met en rang par deux, en se donnant la main... on suit Fabien, et M'man ferme la marche.

On s'installe à côté de l'autel, comme Fabien nous l'a dit. On l'écoute, et on répète le credo après lui... enfin comme on peut !

Aiguemarine a écrit:: Aiguemarine et Athalia fûrent accueillies par Clotilde.
Elle lui fit un sourire.

Merci à vous Clotilde.

Et tandis qu'elle discutait avec la responsable du comité des fêtes, Matthis arriva et détendit Athalia.
Cela lui arracha un doux sourire.
Ah, ces 2 là. S'ils n'existaient pas, faudrait les inventer.

Aiguemarine entendit la proposition de Matthis et les laissa s'éclipser.
La messe n'allait sûrement pas tarder à débuter.
Elle s'excusa poliment auprès de Clo et de Kory puis rejoignit son époux et son fils.

Tous les 3 réunis, ils récitèrent le crédo...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

--athalia a écrit:: Pfiouuuuuuu, à peine le temps de respirer, de se détendre que déjà l'office commençait.

Athalia, tenant toujours Matthis d'une main, et de l'autre sa jolie fleur se mit à réciter le crédo.
Enfin...plutôt le petit bout qu'elle en connaissait.
Bah, vi...quoi c'est long c'truc !

Ze cois en Dieu, le té o puisant
Céateu' du ciel é de la ter'
Dé zenfé et du Paadis
Zuze de not' ane à leu' de note mort

Et en Aritote, son pofete...
Le fis de Nicomak é de phétis
...................................
...................................
...................................
...................................

AMEN

Fille de Nictail et Aiguemarine.
Doux mélange de 3 ans.
Le regard de son Père, et le fichu caractère de sa Mère.
Grande soeur de Thomas et Aurore

Clothilde a écrit:: L'heure "H" était arrivée, comme le dit si bien Fabien.
Clothilde n'en laissait rien paraître, mais elle aussi, avait le trac. Une grande première que cette chorale, composée d'enfants du duché.
La jeune femme avait mis tout son coeur dans sa préparation, et espérait que le résultat serait à la hauteur des attentes des parents, de Fabien, des fidèles, et des enfants bien évidemment.

Les petits choristes entrèrent à la suite de Fabien, Clothilde veillant à ce que leur rang soit impeccable.
Pour le moment, rien à redire : ils prenaient place près de l'autel, de la manière dont elle leur avait fait répéter leur entrée, et s'appliquaient tous à réciter le Credo du mieux qu'ils le pouvaient.

Clothilde sourit, tout en priant elle aussi :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Alphaide a écrit:: Alpha pu un instant croiser le regard de sa marraine elle cherchait du regard louis et Colombine quand elle les a eu enfin trouver elle eu un petit sourire un une telle joie lui montait au coeur tant elle etait fiére d'eux elle ferma ensuite les yeux le temps de prier
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Gypsie a écrit:: En retard, en retard, très très en retard. C'est que le jeune Gandelin ne voulait pas mettre son tout nouveau costume, car il " gratte ". Il avait fallu user de malice pour finir par l'autorité pour lui enfiler ses nouveaux vêtements. La mine renfrognée, le jeune Duchesne prit place dans la calèche en face de ses parents amusés.

Déjà nombre de voitures étaient devant l'édifice, les cloches sonnaient quand la famille entra dans la nef. Longeant la partie droite, Gypsie entraina son fils vers ses petits camarades, les salua tous d'un amical bonjour, ainsi que l'organisatrice de ce petit choeur. Un grand merci suivi d'un " à plus tard ", regard attendri à son fils qui faisait la connaissance de ses petits camarades, timidement. Une larmichette à l'oeil, la rectrice retourna dans la nef, se signa discrètement, salua les personnes croisées et s'installa près de son époux.

Ce furent alors deux paires d'yeux qui ne voyaient qu'un seul enfant, deux regards attendris de parents émus, fiers de leur progéniture. La main de Jazon se posa sur celle de Gypsie, la serra doucement. Visages tout sourire, grande première de voir leur fils et les autres enfants du Bourbonnais Auvergne mis ainsi en avant. Quelques frimousses connues, comme la célèbre cantatrice Elea qui donnerait sans doute le ton et le la de l'hymne du BA. Ses petits frères, et puis les enfants d'Aiguemarine et Nictail, et les autres petits de Clothilde sans doute.

L'office commença, et c'est de concert, avec toute l'assemblée répétitrice que les Duchesne psalmodièrent le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Noeline a écrit:: La chorale avait pris place sous les directives de Fabien et Clothilde, surveillés tous de près par leur parents, les enfants prenaient très à coeur leur implication dans la cérémonie qui commençait.
Il y avait un petit coté attendrissant dans les frimousses inquiètes mais concentrées.

Le moment du credo était venu et ensemble les paroissiens reprirent la prière. Noeline fit de même.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Nombre de messages : 803 Date d'inscription : 25/11/2006

--Colombine_et_louis a écrit:: A côté de l'autel, on peut voir tout le monde, dans la cathédrale.
C'est drôlement impressionnant. On n'est pas très rassurés, en fait... aux répétitions, on était juste entre nous, et avec M'man. Mais là... que de monde !
Et tout d'un coup, en même temps, un grand sourire se dessine sur nos visages : on voit Alpha ! On a envie de lui faire coucou de la main, mais on doit rester sérieux... pour une fois !
Alors, on lui fait un grand sourire !
Et bien vite, on se reconcentre sur les prières. On veut que M'man soit fière de nous.
Et puis on veut que le Très-Haut entende nos prières d'enfants...
Oh voici le petit Gandelin ! c'est le plus jeune de nous tous, on l'accueille dans un grand sourire.

Natafael a écrit:: La Cathédrale se remplissait petit à petit.

Nata saluait les personnes qui entraient et s’installaient à leur tour.
Elle sourit lorsqu’elle vit passer les enfants de Kory qui rejoignaient les autres bambins dans la sacristie.
C’est alors qu’elle aperçut Clo, qui passait le bout de son nez hors de la sacristie.
Nata lui rendit son sourire en lui faisant un petit signe de la main.

Quelques instants après, Fabien pénétra dans la nef suivit par les enfants.
La messe allait commencer.
Ils avançaient deux par deux jusqu’à se placer à gauche de l’Autel.
Un large sourire se dessina sur le visage de Nata ; comme ils étaient mignons tous.
Elle avait hâte de les entendre chanter.

Puis à la demande de Fabien, elle récita doucement le Credo
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Cahuete a écrit:: Cah était arrivé sur le dos d'Eclipse, devant la cathédrale elle mis pied a terre, attacha sa jument dans coin isolé..
Elle entra ensuite un peu anxieuse dans la maison d'Aristote, elle qui ne voulait pourtant pas y mettre les pieds en fit l'effort ce jour la d'oublier sa rancoeur pour venir voir les enfants chanter...
Elle repera Alpha dans les gens qui se rassemblait... et traversa la petite foule dissimulée par sa cape et sa capuche, arrivée vers son amie elle la retira laissant apparaitre son visage, s'installant a coté d'Alpha elle suivit le regard de celle ci et adressa un grand sourire aux enfants.

Au moment ou la priere vint et ou tout le monde la repris en coeur elle resta cependant silencieuse incapable de joindre sa voix a celle des autres alors que ses propres neveux aurait pu faire partie de cette chorale mais qu'Aristote les lui avait cruellement pris dans leurs enfances, de rage a cette pensée elle serra les dents puis se forca a se detendre et a faire bonne figure, personne ne savait ici, et elle avait pris la décision de revenir vers la foi, de pardonner a ce dieu cruel...

Etre ici en était le premier pas...

Martymcfly a écrit:: Comment se la jouer discret quand on arrive en retard ? Marty n'avait pas de réponse à cette question. Alors plutôt que de se la poser sans cesse, il préféra assister à la grand messe pour les festivités du quatrième printemps de son Duché.

Tant de souvenirs, déjà lors de ce genre de manifestations publiques. Cela ne le rajeunissait pas le duc de Billy... Il se souvenait des festivités d'il y a deux ans maintenant. Orchestrées par Delphe et Ulrich. Que le temps avait passé depuis... depuis qu'il avait conduit l'équipe de Moulins. C'était le bon temps, le temps où il était un simple habitant, ne connaissant rien de la vie publique, de la politique, de la noblesse... de l'amour aussi...

Et les dernières festivités... Oh il s'en souvenait également... Comment ne pas s'en rappeler ? Il avait tenu à présider certaines animations, toujours présent pour remettre une récompense. En tant que régnant à cette époque, c'était chose normale.

Comme c'était une chose normale que d'assister à cette messe. C'est donc toujours en boitant, toujours aussi fiancé, toujours aussi Porte Parole, toujours aussi pieux, que le duc de Billy fit son apparition à la messe. Prenant place, de façon discrète, dans les rangs réservés au Conseil ducal, il salua de la tête ses collègues. L'ambiance commençait à se dégrader, mais aujourd'hui les rancoeurs étaient aux oubliettes et tous arboraient un fier sourire. Le Bourbonnais-Auvergne célébrait son rattachement au Royaume de France. Le plus grand Duché du Royaume, sans doute l'un des plus fidèles aussi. Il fallait que ces fêtes soient grandioses, et Marty savait que le Comité des Fêtes ducal s'en chargerait à merveille.

Et un crédo récité par coeur, sans faute, et toujours murmuré...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Et toujours ponctué par un plus sonore...

AMEN

Lyra16 a écrit:: Lyra qui venait de rentrer à Aurillac, après s'être reposée, décida d'aller voir les annonce sur la place, c'est alors qu'elle vit qu'il y avait une messe d'ouverture pour les festivité du BA.
Lyra alla prévenir et chercher Levio au plus vite, et ensemble ils se dépêchèrent d'arriver.
Il arrivèrent peu de temps après que la messe eu déja commencé, les gens était juste occupé à récité le crédo.
Lyra entra et s'asseya avec Levio sur un banc près des autres.
Lyra fit un petit sourire aux amis Aurillacois et Muratait qu'elle connaissait dont elle croisait le regard. Elle fut surprise mais contente de revoir ses amies de Murat qu'elle avait encore vu lors de son séjour tout récent là bas.
Levio et elle, s'empressèrent de réciter le crédo à tout allure à voix basse pour rattraper leur retard et revenir aux même point que les autres dans le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

Puis Lyra porta tout son attention sur la jolie chorale et sur la messe qui débutait et aux discours de Fabien qu'elle écoutait attentivement tout en gardant la main de Levio serrée dans la sienne...

Princesselaure a écrit:: Laure sourit à Natafael, attendit un peu avant de rentrer, puis Amandine venue a son tour la saluer, entrèrent toutes deux dans la Cathédrale pour participer a la messe en l'honneur du Grand et Fier Bourbonnais-Auvergne... Lui répondant au passage qu'elle se portait bien, mais n'ayant que peu de temps pour participer aux animations, se contenterait d'y assister... Elles prirent place aux devant de l'autel, l'une mairesse, l'autre conseillère ducal, elles siégeaient aux devants proche du Duc et de la cour... Puis vint le moment de réciter le Credo, Laure croisa les mains et récita elle aussi...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

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En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
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En la Vie Éternelle.
AMEN

Regardant Fabien, un léger rictus apparut... Elle lui avait promis quelque chose...

Fabien74 a écrit:: La messe allait bon train, le Credo était récité par de plus en plus d'enfants du Très-Haut, et la Cathédrâle se remplissait peu à peu, bien que l'office ait déjà débuté. Une fois que tous eurent récité le Credo, Fabien remercia les fidèles et se tourna vers Clo et les enfants:

Bien, est arrivé le moment que nombre de parents attendent ici, après celui de la prière bien entendu, nous allons avoir la joie d'entendre nos petits chérubins chanter!

Un sourire puis:

Clo, les enfants, c'est à vous!

Lanfeust86 a écrit:: Le Duc regardait la cathédrale se remplir petit à petit. Les Conseillers ducaux, les nobles et le peuple arrivaient dans cet édifice pour célébrer cet évènement. Natafael le salua au passage.Bonjour Natafael.

Voilà que Fabien entre et se dirige près de l'autel suivit de Dame Clothilde et des enfants de la chorale. Lanfeust regarda Arthur qui se pavanait devant les jeunes demoiselles, il en manquait pas une celui-là.

Tous étaient positionnés et fin prêts. Fabien entama la messe et tous entonnèrent le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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--Chorale_des_Enfants_du_BA a écrit:: L'heure tant attendue, et en même temps tant redoutée par les petits chanteurs était venue : Fabien leur demandait de chanter.

Sous le regard bienveillant de Clothilde, qui les guidait en battant doucement la mesure du pied, les accompagnant de son luth, la petite chorale laissa s'élever vers le Très-Haut sa toute première prière de cet office, dont les notes retentirent dans toute cathédrale : "Viens sur nos plaines" !

__________________

--Arthurdetroy a écrit:: Arthur attendait son père dans le carrosse ducal, il était vêtu de la tunique blanche surmontées des armes du BA et des lettres de la chorale. Il était impatient d'aller chanter dans la cathédrale avec les autres enfants, il en rencontrait rarement.

Son père entra dans le carrosse et il lui fit un grand sourire.

Bonjour père.

Puis ils s'élancèrent vers la cathédrale de Clermont tout en saluant les gens aux passages.

Une fois arrivés, il observa tous ces grands dans leur tenue qui devaient coûtés très chères...Il regarda son père...Ah ben ça doit valoir des écus la couronne. Arthur s'imagina volant la couronne pour s'acheter des jouets...

Ils entrèrent dans la cathédrale et Arthur comprenait pas pourquoi tout le monde baissait la tête...Ils devaient avoir mal certainement...Et lorsque son père se plaça, il lui fit signe de rejoindre les autres enfants de la chorale.

Arthur courut jusqu'à la sacristie où se trouvait Fabien et dame Clothilde ainsi que tous les autres enfants.

Bonjour...

Il écouta attentivement les ordres de Fabien, le diacre et une fois que celui-ci sortit, tous suivirent dame Clothilde pour se positionner près de l'autel. Et c'est après avoir récitaient le credo que le chant commença.
________________________________________

Jazon a écrit:: Tout ses enfants revétus d'une aube blanche se mirent à chanter.
Quel beau moment !

Jazon serra la main de Gypsie. Leur fils étaient parmi les choristes. Il était très fier de le voir participer et chanter.
Il observa en souriant le visage de son épouse qui ne lachait pas du regard leur rejeton.

C'était un très bel ensemble et les enfants chantaient très bien. Dame Clothilde avait du se donner du mal à discipliner toute cette jeunesse mais le résultat était magnifique.
La voix de ses enfants réhaussaient cette messe ouvrant les festivités du BA.
C'était un très beau moment.

Lap a écrit:: Lap arriva en retard comme d'habitude. Elle avait fait galoper son pauvre cheval pour être à temps, mais voilà elle était beaucoup trop loin quand elle avait reçu la lettre du Duc. Elle descendit du cheval et l'attacha rapidement tout près de la porte de la cathédrale, puis essaya d'enlever un peu de poussière de sa robe, mais c'était vaine perdu, son voyage, le nombre de jours loin de chez elle sur les routes. Sa tenu avait plus l'air d'une tenue de gueuse que de Sénéchal. Qu'importe, elle entra dans la cathédrale, elle avait pas fait tout ce chemin pour rater le moment où Arthur chanterait.

Elle se four-fila dans les bas-côté et remonta rapidement jusqu'au cœur, poussa un noble qui râla un peu pour se faire une petite place dans les premier rang. Elle sourit de voir qu'il était déjà au milieu de tous les enfants, avec un grand sourire, c'était plaisant de le voir sourire. Elle regarda encore autour d'elle et vit pas très loin Lanfeust qui regardait aussi son fils, avec amour.

Althiof a écrit:: Althiof et Korydwen n'étaient pas vraiment des assidus de la Messe, même s'ils étaient de fervents Aristotéliciens. Lui même ratait rarement l'office du dimanche mais il loupait presque systématiquement celui du mercredi. Il faut dire qu'à Montbrison celui ci avait lieu de dix à minuit et qu'àprès de longues journées à la prévôté il préférait la douceur de son foyer et des bras de sa belle épouse.

Mais cette Messe avait quelque chose de différent. D'une elle marquait le début des festivités pour le 4ème Printemps du Bourbonnais-Auvergne. De deux ses enfants faisaient partie de la chorale qui chanterai l'hymne du duché. Et il en était aussi fier qu'eux.

Ils étaient excités comme rarement et cela avait commencé chez eux pour les préparer. Ils les avaient fait tourner en bourrique Kory et lui, autant Eléa que Matthis et même Timothée, d'habitude si sage qui s'était fait entraîné par les deux aînés. Et cela avait continué sur le carosse. Heureusement pour lui il avait fait le chemin sur Pégase car le dit carosse était un peu étroit pour cinq, surtout avec les trois garnements. Et puis ça l'arrangeait bien.

Lorsqu'ils arrivèrent à la Cathédrale, Kory demanda à Eléa de s'occuper de ses deux petits frères alors que Kory et lui cherchait un endroit d'où ils pourraient à la fois suivre la cérémonie de son cousin et voir leurs enfants. Cela risquait d'être pour le moins animé. Certains auraient peut-être des maux de tête avec tant de petites têtes blondes et souvent bruillantes. Pourvu que Fabien ait assez de voix pour couvrir les cris.

La messe commença par le credo qui fut reprit par l'ensemble de la Cathédrale, qu'il avait rarement vue aussi remplie.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

--Thomas_ a écrit:: Entouré par ses parents, Thomas était content.
Lui n'avait pas souhaité faire partie de la chorale.
Il trouvait que c'était des trucs de filles.
Et puis, avec ce beau temps, être enfermé à répéter des chansons c'était pas pour lui.
D'ailleurs, il lui tardait de retourner à Sarlieve pour jouer avec le cadeau de sa Marraine... Le fameux ânon, qui d'ailleurs, n'avait toujours pas de nom. 'fin bref...

Il écouta en silence le diacre.
Et récita tout tout doucement le crédo qu'il avait appris.
Enfin, tout du moins une partie...

Puis, il regarda les enfants chanter.
Bon, à priori, sa soeur et son "chevalier" comme elle disait souvent ne se faisaient pas remarquer.
C'était déjà ça.

Fils de Nictail et Aiguemarine
Frère d'Athalia et Aurore

Malvinas a écrit:: Malvi avait écouté le début de la cérémonie, puis récita le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Les enfant tous de blancs vêtus arrivèrent, elle les regardait avec émerveillement.

Korydwen a écrit:: Korydwen après avoir salué tout le monde et trouvé une place pour s'y installer avec son époux, ne quittait pas la sacristie des yeux, fière de ses enfants qui allaient chanter. Sa main glissa le long de son corps et attrapa celle de son époux pour la tenir tendrement, pour une fois, ils allaient suivre une messe sans avoir à dire "chuuuuuuuuut" et à taper sur les mains des enfants qui gesticulaient trop.

Si elle n'avait pas été dans un lieu saint, elle aurait laissé sa tête glisser et se poser sur l'épaule de son époux. Elle récita le credo à son tour et entendit une petit voix en faire autant, le déformant à souhait, pour parler aussi fort cela ne pouvait être que Matthis... Celui-là alors, mais bon au moins il montrait qu'il était un fervent croyant et bientôt baptisé.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Les enfants allaient chanter, Korydwen fut ému, et fut assez surprise de comprendre les paroles, elle pensait qu'elle n'aurait rien compris vu le manque d'articulation des jeunes enfants, mais il n'y avait pas à dire, elle était bien surprise. Clothilde avait fait du bon travail une fois de plus. Même le petit Gandelin était là... Décidément comme dirait Aigue, bientôt, il n'y aura plus que des Marigny dans le duché. Elle sourit à cette pensée, après tout, un Marigny officiait et quatre se trouvaient dans la petite chorale.

Les yeux brillants de fierté comme tout parent, elle ne les quittait pas des yeux, grimaçant en voyant un se tordre... Pourvu qu'ils restent sages... Mais c'était pas gagné une fois de plus ! Elle attendit la suite de la cérémonie, trouvant qu'une chorale d'enfant égaillait beaucoup les offices.

Nombre de messages : 803 Date d'inscription : 25/11/2006

Fabien74 a écrit:

Les enfants, à l'invective de Fabien, commençèrent à chanter. Dans l'air s'élevaient les voix cristallines. Ah, quelle beauté à cet âge, quelle innocence, quelle pureté. Ces enfants étaient l'avenir du Bourbonnais-Auvergne, le limon qui alimentera la gloire de demain... L'assemblée était tombée sous le charme, de même que le Diacre, et bientôt, la solennité de la célébration céda la place à la beauté du chant céleste. Le Très-Haut devait être en extase. Une fois les voix éteintes, Fabien reprit la parole, car il fallait bien reprendre le cours de l'office. Il dit:

Bien, merci beaucoup les enfants, vous nous avez offert un moment véritablement magique. Je ne doute pas que c'est la foi en le Très-Haut qui vous a inspiré... Mais rassurez vous, nous ferons encore appel à vos talents, un peu plus tard.

Il sourit, puis, se tournant vers les fidèles, dit:

Mes amis, je vous avais promis de poursuivre sur le thème de la renaissance, mais c'est sur celui de la réunion, que j'aimerais vous entretenir. Très important lui aussi, car c'est unis que l'on pourra avancer, unis seulement, que nous triompherons du mal, pour servir le Très-Haut.

Je vais donc, si vous le voulez bien, vous lire un passage du livre des vertus, Tome 1, Livre V, "la réunion".

Il prit une grande inspiration, puis entama la lecture.

Citation :: Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de ses création. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à détester une part de Lui. Il avait créé l’univers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait.

Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin qu’elles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe membre. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient qu’à être aimés de Lui, mais ne voyaient pas qu’Il le faisait déjà.

Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais n’en avaient pas compris la raison. Elles s’imaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force étaient un cadeau de Dieu. D’autres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles s’estimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.

Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence.

Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans l’univers à l’espèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait l’amour, seul véritable sens de la vie. Il se dit qu’il fallait éprouver l’amour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce qu’était la vie. Ce qu’Il ferait d’elles dépendrait de leurs réponses.

Alors, d’une seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. C’était là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. C’était là que le sort de l’univers allait se jouer.

Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune n’avait l’intention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles l’envie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant d’autres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais d’avancer.

Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie.

Une fois la lecture terminée, il laissa les fidèles méditer un instant sur les saintes paroles.

Malvinas a écrit:: Malvi avait écouté les enfants et trouvait que ce chant était magnifique. Puis Fab reprit la parole. Malvi écouta attentivement puis médita quelques instants sur le texte qu'il venait de lire.

Ses pensées partir naturellement vers son rumph, leur réunion à tous les deux étaient toujours un moment de pur bonheur. Son cerveau partit un peu dans tout les sens. Elle méditait à plusieurs choses en même temps.

Noeline a écrit:: Après le chant des enfants, Fabien reprit la parole et énonça un passage du Livre des Vertus qui parlait de " La Réunion", ce moment ou Dieu voulu rassembler les créatures pour les interroger sur le sens de la vie.

Noeline méditait sur ses paroles, en effet, combien de fois les hommes se rendaient ils comptent dans leur courte vie terrestre qu'il fallait mieux être unis et avancer ensemble.

Ensemble, ce mot valait pour tous les domaines, tant affectifs, professionnels que politiques.
Les hommes étaient toujours plus forts à deux, c'était le cas des couples, ensemble pour affronter les vicissitudes de la vie, les aléas du quotidien.
C'était le cas des hommes et des femmes qui devaient travailler dur pour gagner leur vie, leur travail était plus profitable s'ils s'associaient pour le faire.
C'était le cas en politique, quel meilleur exemple que les associations pour faire passer un message, une idée.

Elle méditait sur son propre exemple, elle n'avait jamais autant avancé que depuis son mariage.

Lanfeust86 a écrit:: Le Duc contempla son fils, Arthur, chanter avec tous les autres enfants, fils et filles du Bourbonnais Auvergne, la future génération. Ils se débrouillaient très bien, il pensait à aller féliciter Dame Clothilde après pour son travail. D'ailleurs tout le comité des fêtes devra être remercié.

Fabien continua la messe par un texte qu'il avait déjà lu en parcourant le Livre des Vertus. Ce fameux jour qui a fait rassembler tous les êtres vivants afin que Dieu leur pose une question. Et seul Oane avait trouvé la bonne réponse et avait donné la superioté à l'homme.

Le thème de la réunion n'était pas mal choisit, surtout en ce moment avec la sécurité du duché qui était organisée suite aux alertes récentes. Tous les bourbonnais auvergnats devaient rester vigilents et être prêts à être volontaire au cas où.

Crapaudine a écrit:: Crapaudine arriva à la cathédrale très en retard... crénom ! elle avait pourtant pousser cette vieille carne à filer plus vite en vain...

De l'extérieur on entendait déjà les voix des enfants du duché. Mince vite!
Lanfeust l'avait informer son fils chantait dans le chorale ! il fallait qu'elle entende cela !

Sautant au bas de son coursier de malheur, elle se hâta vers la lourde porte, fort heureusement ouverte, ils avaient le soucis des gens en retard...
Confuse elle entra le plus silencieusement possible et se glissa sur un banc tout proche.

les enfants terminaient leur chant, les voix d'enfants étaient si belles amplifiées par l'écho fourni par les voutes de l'église.

Puis la cérémonie débuta , le credo récité avec lenteur.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Baissant la tête pour mieux se recueillir elle écouta le sermon.

Fabien74 a écrit:: La lecture du texte faisait son petit effet, et l'idée de la réunion trottait dans toutes les têtes. C'est ce moment précis que Fabien choisit pour reprendre la parole:

Bien, j'espère que ces quelques instants de méditation vous ont été profitables.

Que nous apprend ce passage?

Il évoque tout d'abord la notion de réunion. En effet, la réunion est primordiale, a fortiori en temps de crise. Pouvons-nous transposer ce thème de la réunion à notre vie de tous les jours? Certainement. Le BA s'est-il construit grâce à une seule personne, non mes amis, mais grâce aux efforts de pionniers, de pionniers ayant conjugué leurs efforts pour arriver à un tout, construit à partir de rien. Ainsi mes amis, dans la discorde, dans l'adversité, n'oubliez jamais l'anecdote de la réunion et la leçon d'Oane et des créatures du monde, réunissez-vous. La petite pierre ne peut rien contre une coulée de lave, tandis qu'une montagne, elle, peut beaucoup.

Fabien attendit quelques instants avant de poursuivre, laissant les auvergnats méditer ses paroles, puis reprit:

Bien, nous allons maintenant avoir le plaisir, à nouveau et s'ils le veulent bien, d'écouter nos chers bambins nous chanter un des chants qu'ils nous ont préparé!

Un geste en direction de la chorale:

C'est à vous!

Il sourit, se préparant à entendre les petites voix.

Clothilde a écrit:: Fabien avait bien choisi le texte de cette messe. La réunion, quel beau thème.
Un thème proche de la devise du duché d'ailleurs : "Unis dans la diversité".
Le passage du livre des vertus et le commentaire qu'en fit ensuite Fabien étaient si justes !

(...) Ainsi mes amis, dans la discorde, dans l'adversité, n'oubliez jamais l'anecdote de la réunion et la leçon d'Oane et des créatures du monde, réunissez-vous. La petite pierre ne peut rien contre une coulée de lave, tandis qu'une montagne, elle, peut beaucoup.

Comme cela était vrai... dans l'adversité, dans la peine, rien ne valait le soutien de l'entourage...

A cette idée, Clo chercha le regard de ses amies Cah et Alpha, et leur sourit...

Mais déjà, dans un sourire et un geste de la main chaleureux, Fabien appelait la chorale à chanter de nouveau.

C'est à vous!

Clothilde se leva de son siège, et se tourna vers les enfants, leur faisant signe en souriant de prendre place à nouveau.

Nombre de messages : 803 Date d'inscription : 25/11/2006

Alphaide a écrit:: alpha trouva le regard de son amie clo... juste avant qu'elle ne se leve pour diriger avec une main de fer dans un gant de velour cette magnifique corale ils avaient une vrai voix d'ange a eux tous... cela donnait la chair de poule a alpha a chaque fois qu'ils cahntaient les emotions montaient en elle ....

--Chorale_des_enfants_du_ba a écrit:: A l'invitation de Fabien, Clothilde se leva, et fit signe aux petits choristes de reprendre leur place dans le choeur.

Petit moment de panique chez les plus jeunes, qui se seraient bien contenté d'une seule prestation !
Certains se faisaient tout petits, espérant qu'on ne les voie pas, et que Clothilde les oublierait, on ne sait jamais...

Peine perdue ! La jeune femme dans un doux sourire, les plaça en demi-cercle, sur deux rangs, comme lors de leur première intervention, puis leur souffla le titre du nouveau chant à interpréter.

Alors les voix des enfants s'élevèrent dans la cathédrale, pour chanter cette fois-ci un cantique en latin :

"Pueri Concinite"

__________________

--ArthurdeTroy a écrit:: Arthur écoutait la suite de la cérémonie et regardait les personnes présentes, son père qui était assis sur son trône, sa marraine qui venait d'arriver...Il se sentit rougir, elle allait l'entendre et le voir chanter...Il fit une petite grimace.

Et voilà que le diacre demanda un nouveau chant, c'était facile pour lui il avait qu'à ordonner, certains enfants commençaient à se cacher mais la dame Clothilde les aligna en ordre et tous devraient donc chanter.

Il entonna le chant et les voix des enfants résonnèrent à travers la cathédrale.

Fabien74 a écrit:: Les petites voix résonnaient encore dans la Cathédrale, où elles montaient jusqu'aux majestueux arcs brisés. Cet ensemble pur ravissait les oreilles des Auvergnats présents dans l'église, et leur faisait se rappeller combien il fallait chaque jour louer le Très-Haut pour tout ce qu'il avait accordé aux Hommes. Il se tourna vers la Chorale des enfants, dès qu'ils eurent terminé de chanter, et vers Clo:

Merci à vous, c'est un ravissement que d'entendre vos voix, et je suis certain que le Très-Haut, de là-haut, tout là-haut, est lui-même sur un petit nuage... C'est le cas de le dire, hum.

Reprenant son sérieux il se tourna alors vers l'assemblée des fidèles et prononça ces mots:

Bien, mes amis, je vous ai réservé une petite surprise. Quelqu'un ici, va venir vous parler des débuts du BA. Car quoi de mieux, pour illustrer mon sermon sur la réunion, que de vous raconter comment s'est construit le BA, comment les premiers colons envoyés ici ont su s'entraider pour construire le Duché pour lequel nous nous battons chaque jour. Je tiens d'ailleurs à remercier, de tout mon coeur, cette personne, qui a accédé à ma demande, en acceptant de venir témoigner, ici et devant vous, de son expérience. Cette personne n'est autre que Gypsie Duchesne de Marigny, notre bien-aimée rectrice.

Esquissant un large sourire, il élevé le bras en direction de sa cousine et l'invita à le rejoindre derrière la chaire.

C'est à vous, Gypsie...

Puis il s'assit sur le trône de l'Evêque, puisqu'elle n'était aps là (hé hé...).

Gypsie a écrit:: Quoi de plus émouvant que des enfants mêlant leur voix sur si belle mélodie et Gypsie comme plusieurs de ses voisines essuya une larme, gorge nouée. Si belle idée du comité des fêtes cette chorale, pourvu qu'on les entende tout au long de l'année, au fil des évènements ou divertissements du duché.

Elle en aurait bien écouté une autre, elle eu même envie de bisser, mais Fabien n'en laissa pas le temps et enchaina avec sa surprise. Surprise... peut être pas pour tous, mais Gypsie se leva de bon coeur. Toujours prête à raconter un peu de ce temps lointain. Et si les enfants avaient fait l'effort de chanter, elle pourrait aussi en faire un pour l'assemblée.

En passant, elle remercia Fabien et prit place derrière la chaire. Impressionant vu d'ici, une grande première pour Gypsie qui imagina ce que devait ressentir un officiant, dans ce lieu saint, avec tous les regards convergés sur lui clamant la parole du Très Haut.

Celle de Gypsie viendrait d'un peu plus bas, et souriant à l'assemblée, elle commença à raconter.

Vous parler des touts débuts, je ne le puis, je ne suis pas pionnière dans ce duché. Il aurait fallu inviter le baron de Glénat, le duc de Vichy Trollfarceur récemment revenu sur ses terres, ou encore la duchesse Alivianne puisqu'elle dirigeait notre duché à cette époque.

Epoque où nous achetions le pain à 8 écus, la viande et le poisson à 25, où trouver du travail était difficile ; temps des balbutiements des conseils municipaux, quand les maires se sentaient parfois bien seuls avec lourdes responsabilités sur leurs épaules, craignant jour et nuit de se faire piller leur caisse.

Période bénie pour les marchands ambulants, les plus doués firent fortune en arpentant le duché et les autres voisins. Marchander voulait encore dire quelque chose, et il y avait de quoi commercer.

A cette époque, je sortais peu de Montluçon, village qui nous avait accueillis, moi et mes amis partis de Clermont en Champagne. Ma première sortie à la capitale fut à l'occasion de mon mariage avec Surgeon.
Honorés nous fûmes car il fut célébré par Marlaeauvergne. Homme merveilleux, extraordinaire, qui a laissé un grand vide lors de sa disparition.

Sans le savoir, je croisais ceux qui allaient devenir plus tard des grands hommes, car le Bourbonnais Auvergne fut le berceau de nombre de pairs de France, dont Nakuneuil, Jehan ou encore Heraklius. Ces hommes ont bati les fondations de notre duché, en ont donné le ton et l'élan.

C'était aussi le temps des bals dans la cour du chateau, des duels, des exécutions sur la place publique par talentueux bourrels, un autre temps où les gens vivaient ensemble, se rendaient compte qu'ils formaient une communauté et que chacun avait un role important à y jouer, du simple paysan au duc, en passant par le recteur.

C'était aussi le temps du début de la création de l'université par le premier recteur Chrismc, le temps où les premiers professeurs ont fait fortune car ils n'étaient pas nombreux.

Avant que l'assemblée s'endorme et voyant les enfants étouffer quelques baîllements, Gypsie, qui aurait pu parler des heures encore, balaya l'église du regard, souriante et rajouta.

Le Bourbonnais Auvergne est un grand et beau duché, je ne vous apprend rien. Il a connu des hauts et des bas, des bons et des moins bons moments, il s'est toujours tiré de ses mauvais pas, il en sera toujours ainsi, tant qu'il sera peuplé de gens comme vous tous, uniques, unis dans la diversité.

Bon, j'arrête là sinon nous allons y passer la nuit ! Je vous rend la parole Messire Fabien.

Un dernier sourire à Fabien, et Gypsie rejoignit le rang et Jazon qui l'écoutait avec beaucoup d'attention.

Lap a écrit:: Lap avait écouté la lecture sur la création. C'était intéressant, il l'avait vraiment bien choisit. Puis elle regarda les enfants reprendre leurs place pour chanter. Elle vit Arthur et lui fit un sourire et un petit signe de la main pour l'encourager.

Elle aimait entendre les enfants chanter, c'était si magnifique. Puis il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas vu Arthur et son papa. Elle espérait pourvoir profiter un peu d'eux... mais comme d'habitude il avait chacun leur tâche à accomplir. Peut-être un jour ils seront un peu plus libre pour prendre un repas ensemble.

Elle sourit à l'idée qu'il faudrait qu'elle glisse à la fin de la messe quelque chose dans la poche d'Arthur en cachette de son papa et que celui râlerait après elle... mais elle serait bien loin... hihihi

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Fabien74 a écrit:: Fabien écoutait Gypsie, son esprit était déjà ailleurs, dans ce BA d'il y a quelques années, où tout était encore possible, où tout n'était encore pas codifié, normalisé, aseptisé. Lorsque la rectrice s'en retourna à son siège, il eut plus de mal à se lever du confortable siège et à revenir au pupitre. Cependant il fallait conclure cette messe, qui n'avait escompté que trop peu de succès. Belle occasion, mais peu suivie, dommage. Heureusement, les différents concours qui se tenaient sur la place attirait la foule, bien plus que l'atmosphère de la Cathédrâle, dommage.

Merci beaucoup Gypsie, vous nous avez offert une partie de votre histoire, une partie de l'histoire du BA, ce BA que nous chérissons tant aujourd'hui, et qui souffle ses quatre bougies ce jour. Merci beaucoup.

Il lui adressa un large sourire.

Mes amis, ne vous lassez jamais de servir ce Duché qui nous a déjà tant donné, qui nous accorde beaucoup aujourd'hui, et qui sera aussi généreux à l'avenir.

Il se tourna vers l'autel, se saisit des morceaux de brioche, soigneusement découpée par Francine, du calice de vin, puis se retourna vers l'assemblée.

Voici maintenant l'heure de la communion. Avancez, je vous prie.

Il sourit et attendit patiemment que les fidèles viennent partager le corps et le sang de Christos.

Korydwen a écrit:: Korydwen avait suivi la messe avec vive émotion, voir ses trois enfants chanter était chose merveilleuse, serrant fortement la main de son époux, elle les fixait. La messe était merveilleuse, la première fois qu'elle voyait cela, les enfants apportaient une touche nouvelle, et allait tellement bien avec le thème de la renaissance. On ne pouvait trouver mieux.

Fabien leur avait réservé une surprise, ce fut Gypsie la surprise et le récit sur le duché, elle écouta avec attention, elle était arrivée, il y a bien longtemps, une autre époque, le duché avait tellement changé. Elle souriait heureuse, regrettant parfois le temps passé, il ne fallait pas perdre de vue le fait de travailler ensemble ce que beaucoup avait tendance à oublier, bien malheureusement, les intérêts personnels passant avant l'intérêt du Duché. Jamais elle n'arrêterait de le servir ce duché, c'était sa raison...

L'heure de la communion, ne voyant personne se lever encore, elle se lança, après tout, il fallait bien un premier, mais alors qu'elle s'était à peine levé, elle sentit une toute petite main se glisser dans la sienne. C'était Timothée, il avait faussé compagnie à Eléa, qui regardait sa mère en haussant les épaules. Korydwen lui sourit. C'est donc avec son fils qu'elle s'approcha de Fabien, afin de recevoir le corps et le sang de Christos.

Clothilde a écrit:: Clothilde était tout sourire.
Ses petits choristes avaient su une nouvelle fois émouvoir les adultes présents par leur chant pur et sincère.

Vint alors le moment dont Fabien lui avait parlé : Gypsie évoquant les débuts du duché. Une très intéressante page d'histoire bourbonnaise-auvergnate !

Mais déjà arrivait la communion.
Clothilde prit place derrière son amie Kory, pour recevoir de Fabien le corps et le sang de Christos.
Elle ne put s'empêcher d'adresser un doux sourire au petit Timothée niché dans les bras de sa Maman.

Valexan a écrit:: Le 4ème printemps du BA... cela aurait été mentir qu'affirmer qu'il avait envie d'assister aux festivités, tant il n'a plus gout à rien depuis le décès de sa fiancée. Tout son être s'est refermés sur lui même ce fameux 25 avril où le drame a eut lieu, et son visage,son regard et ses paroles laisse transparaitre depuis un état d'esprit terriblement sombre.

Néanmoins, le comité des fête a eut l'extrême gentillesse de vouloir profiter de cet événement pour rendre hommage à Mimi, et Valexan n'a pu ne pas promettre à sa marraine, Clothilde, de venir y faire un tour, ne serrait-ce que pour remercier les organisateurs de cet événement pour leur gentille attention.

Aussi, à peine de retour au BA après un long voyage de trois semaines qui l'a conduit jusque dans le Perigord, prend-t-il la route de la cathédrale, où doit avoir lieu la messe d'ouverture des festivités. La cérémonie est déjà bien avancée lorsqu'il arrive enfin à destination, et c'est sans bruit qu'il se glisse dans la grande bâtisse et gagne les derniers rangs.

Fabien est en train d'avancer vers les fidèles pour l'acte de la communion. Après avoir hésité un instant, il se glisse à son tour dans la file de gens qui s'approchent de l'autel afin de recevoir le corps et le sang de Christos...

Lanfeust86 a écrit:: Le Duc se leva pour partager le pain et le vin, il s'approche de son fils, Arthur et lui prend la main. Il avait beaucoup apprécié de voir son fils chanter avec les autres enfants, tous fils et filles de nobles semblaient-il. La génération de demain. Il s'approche de Fabien et reçoit le pain et le vin, Arthur fit de même.

Lanfeust laissa Arthur rejoindre ensuite dame Clothilde et lui même reprit sa place sur le trône tout en regardant l'assemblée présente. Il vit sa marraine, Crapaudine qui revenait au BA, enfin il l'espérait et la marraine de son fils, Lap qui semblait plutôt recouverte de poussière.

Toutes les personnes présentes défilaient devant le diacre, Fabien et recevaient pain et vin pour la communion.

Clothilde a écrit:: Après avoir communié, Clothilde se hâta de rejoindre les enfants de la chorale qui étaient sous sa bienveillante surveillance.

Ce fut à cet instant, qu'elle aperçut Valexan. Doux sourire se dessinant sur le visage de sa Marraine... à peine de retour en BA, il était venu assister à cet office.
Les traits tirés par la fatigue du voyage, la mine assombrie par le chagrin...
Ce chagrin que Clothilde savait, ce chagrin qu'elle même avait connu quelques années auparavant. Oh combien elle le comprenait, son filleul...

Mais malgré tout, il avait tenu à être présent.
Clothilde l'en remercia par la pensée, espérant pouvoir le faire de vive voix à l'issue de la cérémonie.
Puis elle profita du moment de recueillement qui suivait la communion, pour adresser au Très-Haut ses prières. Prières silencieuses, mais au combien sincères... que seul le Très-Haut entendait.

Fabien74 a écrit:: Voyant l'attention des fidèles se disperser, il reprit la parole avant de ne plus pouvoir le faire, en effet des festivités attendaient au-dehors et chacun, lui y compris, devait vouloir s'y rendre, ainsi, il dit:

Bien, cette messe est maintenant terminée, et je tiens à vous remercier pour votre présence, un beau témoignage de la force et de la richesse du BA... Mes amis, continuez à étendre la parole du Très-Haut autour de vous, en bons aristotéliciens. Mais remercions également les enfants de la Chorale du BA, qui nous ont fait un bel honneur ce jour, et qui ont ravit nos oreillers, de leurs douces voix.

Hé hé, pas si vite!

Clothilde et les enfants aimeraient vous chanter, ainsi qu'aux nombreux badauds, l'hymne du BA! Mais pour ne point troubler la solennité du lieu, je vous propose de nous rendre sur le parvis de la Cathédrâle.

Il accompagna les fidèles, laissant en un sourire la parole à Clothilde.

Jazon a écrit:: La chorale d'enfants avait donné une toute autre dimension à cette messe en l'honneur du BA en fête, lui apportant déjà cette note de joie et de gaieté.

Le temps de communier arriva et Jazon resta avec Gandelin à leur place alors que Gypsie allait partager le pain et le vin.
Ce moment de la cérémonie, il l'évitait. Il savait bien que ce n'était qu'une image mais aller partager le corps et le sang d'un prophète, il n'arrivait pas à s'y faire.

Puis Fabien clotura la messe en remerciant les fidèles présents et les enfants.
Puis il proposa à tous de se rendre sur le parvis de la cathédrale où les choristes entonneraient l'hymne du BA.

Jazon prit la main de Gypsie et, côte à côte, parmi leurs amis, connaissances et inconnus auvergnats, ils sortirent sur le parvis pour écouter la chorale.

Clothilde a écrit:: La messe terminée, Fabien invita les fidèles à se regrouper sur le parvis de la cathédrale, pour y écouter l'hymne du Bourbonnais-Auvergne, interprêté par la jeune Chorale des Enfants du BA.

Cet hymne, écrit quelques années auparavant par son époux, Clothilde le connaissait au mot près, à la note près. Elle eut malgré elle un petit pincement au coeur en songeant que, du fin fond de son monastère, il n'entendrait pas cette fois-ci les enfants le chanter...

Soupir discret à cette idée, que personne ne remarqua fort heureusement.

Dans un geste bienveillant, elle fit signe aux enfants de la suivre jusque sur le parvis.
Petit passage par le bénitier, pour chacun se signe avant de sortir de l'édifice religieux.

Puis Clothilde positionna la chorale face à l'assemblée des fidèles, à laquelle elle fit distribuer quelques parchemins portant les paroles de cet hymne, pour les personnes désireuses de le chanter en même temps que les petits choristes.